PARIS (Reuters) - Deux sondages publiés lundi mais réalisés avant la conférence de presse dans laquelle François Fillon a présenté ses excuses confirment le statut de challenger d'Emmanuel Macron face à Marine Le Pen pour le second tour de l'élection présidentielle.
Les prochains jours diront si les excuses présentées par le candidat de la droite à propos des salaires versés à sa femme et deux de ses enfants par lui-même ou son suppléant à l'Assemblée lui permettront d'inverser la tendance.
Selon un sondage effectué du 3 au 5 février par Opinionway pour Radio Classique et les Echos auprès de 1.700 personnes, Emmanuel Macron recueille 23% des intentions de vote au premier tour, derrière la présidente du Front national (26%).
François Fillon est crédité de 20% de ces intentions de vote, le candidat socialiste, Benoît Hamon, de 14%, et celui de la "France insoumise", Jean-Luc Mélenchon, de 11%.
Au second tour, Emmanuel Macron battrait très largement la candidate d'extrême droite par 65% des voix contre 35%, selon les résultats de ce sondage.
Si François Fillon réussissait à se qualifier pour le second tour à la place d'Emmanuel Macron, il battrait aussi largement la présidente du FN, par 61% des voix contre 39%.
Les sondés estiment que c'est Emmanuel Macron qui a marqué le plus de points au cours de la semaine passée, avec 35% d'avis positifs. Il est suivi par Benoît Hamon, vainqueur de la primaire à gauche (29%) et, très loin, par Marine Le Pen (15%), François Fillon (7%) et Jean-Luc Mélenchon (6%).
Une enquête de l'Ifop pour Paris Match, iTELE et Sud Radio réalisée du 2 au 6 février auprès de 1.433 personnes, incluant l'hypothèse d'une candidature du centriste François Bayrou, crédite par ailleurs Marine Le Pen de 25,5% d'intentions de vote au premier tour et Emmanuel Macron de 20,5%.
L'ÉLECTORAT DE LE PEN EST LE PLUS STABLE
La présidente du Front national est la seule à progresser depuis les résultats précédents, publiés vendredi (+0,5 point), alors que l'ancien ministre de l'Economie reste stable.
François Fillon ne recueillerait, selon ce sondage, que 18,5% des suffrages et reste lui aussi stable (mais il a perdu 2,5 points en moins d'une semaine).
Benoît Hamon recueille 15,5% d'intentions de vote et perd lui aussi 2,5 points en moins d'une semaine. Jean-Luc Mélenchon est pour sa part crédité de 10% des voix (stable par rapport à l'édition précédente) et François Bayrou de 5,0%.
Un autre volet de cette enquête montre que la base électorale de Marine Le Pen est la plus stable : 82% des sondés déclarant vouloir voter pour elle se disent sûrs de leur choix.
Ce pourcentage tombe à 64% pour les électeurs potentiels de Jean-Luc Mélenchon, 55% pour ceux de François Fillon et 47% pour ceux d'Emmanuel Macron, dont la base électorale se révèle presque aussi friable que celle de Benoît Hamon (40% de sympathisants sûrs de leur choix).
Seuls 37% des électeurs potentiels de François Bayrou se disent sûrs de leur choix. Mais le président du MoDem n'a toujours pas dit s'il serait candidat.
Marine Le Pen serait cependant, là aussi, battue au second tour par Emmanuel Macron, qui l'écraserait 63% à 37%, avec un fort report de voix de Benoît Hamon en sa faveur (77%) et un électeur sur deux de François Fillon et Jean-Luc Mélenchon votant pour lui.
Dans ce cas, il y aurait tout de même 26% des électeurs de François Fillon qui reporteraient leurs voix sur la candidate d'extrême droite, 25% s'abstenant.
Les prochains jours diront si les excuses présentées par le candidat de la droite à propos des salaires versés à sa femme et deux de ses enfants par lui-même ou son suppléant à l'Assemblée lui permettront d'inverser la tendance.
Selon un sondage effectué du 3 au 5 février par Opinionway pour Radio Classique et les Echos auprès de 1.700 personnes, Emmanuel Macron recueille 23% des intentions de vote au premier tour, derrière la présidente du Front national (26%).
François Fillon est crédité de 20% de ces intentions de vote, le candidat socialiste, Benoît Hamon, de 14%, et celui de la "France insoumise", Jean-Luc Mélenchon, de 11%.
Au second tour, Emmanuel Macron battrait très largement la candidate d'extrême droite par 65% des voix contre 35%, selon les résultats de ce sondage.
Si François Fillon réussissait à se qualifier pour le second tour à la place d'Emmanuel Macron, il battrait aussi largement la présidente du FN, par 61% des voix contre 39%.
Les sondés estiment que c'est Emmanuel Macron qui a marqué le plus de points au cours de la semaine passée, avec 35% d'avis positifs. Il est suivi par Benoît Hamon, vainqueur de la primaire à gauche (29%) et, très loin, par Marine Le Pen (15%), François Fillon (7%) et Jean-Luc Mélenchon (6%).
Une enquête de l'Ifop pour Paris Match, iTELE et Sud Radio réalisée du 2 au 6 février auprès de 1.433 personnes, incluant l'hypothèse d'une candidature du centriste François Bayrou, crédite par ailleurs Marine Le Pen de 25,5% d'intentions de vote au premier tour et Emmanuel Macron de 20,5%.
L'ÉLECTORAT DE LE PEN EST LE PLUS STABLE
La présidente du Front national est la seule à progresser depuis les résultats précédents, publiés vendredi (+0,5 point), alors que l'ancien ministre de l'Economie reste stable.
François Fillon ne recueillerait, selon ce sondage, que 18,5% des suffrages et reste lui aussi stable (mais il a perdu 2,5 points en moins d'une semaine).
Benoît Hamon recueille 15,5% d'intentions de vote et perd lui aussi 2,5 points en moins d'une semaine. Jean-Luc Mélenchon est pour sa part crédité de 10% des voix (stable par rapport à l'édition précédente) et François Bayrou de 5,0%.
Un autre volet de cette enquête montre que la base électorale de Marine Le Pen est la plus stable : 82% des sondés déclarant vouloir voter pour elle se disent sûrs de leur choix.
Ce pourcentage tombe à 64% pour les électeurs potentiels de Jean-Luc Mélenchon, 55% pour ceux de François Fillon et 47% pour ceux d'Emmanuel Macron, dont la base électorale se révèle presque aussi friable que celle de Benoît Hamon (40% de sympathisants sûrs de leur choix).
Seuls 37% des électeurs potentiels de François Bayrou se disent sûrs de leur choix. Mais le président du MoDem n'a toujours pas dit s'il serait candidat.
Marine Le Pen serait cependant, là aussi, battue au second tour par Emmanuel Macron, qui l'écraserait 63% à 37%, avec un fort report de voix de Benoît Hamon en sa faveur (77%) et un électeur sur deux de François Fillon et Jean-Luc Mélenchon votant pour lui.
Dans ce cas, il y aurait tout de même 26% des électeurs de François Fillon qui reporteraient leurs voix sur la candidate d'extrême droite, 25% s'abstenant.