Selon les informations de BFMTV, publiées mardi 11 février, le secrétaire général de l'Élysée, Alexis Kohler, refuserait de répondre aux questions de la commission d’enquête parlementaire sur les causes du dérapage des comptes publics en 2023 et 2024, invoquant le "principe de séparation des pouvoirs".
Un refus d'obstacle au plus haut sommet de l'État. Comme le révèle BFMTV, mardi 11 février, le secrétaire général de l'Élysée, Alexis Kohler, refuserait de se faire auditionner par les députés chargés de la commission d’enquête parlementaire portant sur les causes du dérapage des comptes publics en 2023 et 2024.
Ce proche d'Emmanuel Macron aurait dû être auditionné mardi 11 février, à 16 heures 30, à l’Assemblée nationale. Après avoir refusé cette date en raison de "problèmes d'agenda", Alexis Kohler a finalement invoqué la séparation des pouvoirs auprès de la commission d'enquête pour expliquer son absence. "Je vais voir ce que peux faire", a assuré président de la commission des finances, le député de La France insoumise (LFI) Éric Coquerel, pour tenter d'interroger le secrétaire général de l'Élysée.
Un passif similaire en juillet 2020
Comme le soulignent nos confrères, le secrétaire général de l'Élysée n'en est pas à son premier coup d'essai en la matière. Alexis Kohler avait déjà mis en avant ce motif pour manquer une commission d’enquête sénatoriale sur les concessions d’autoroute, en juillet 2020, où il devait être interrogé dans le cadre de ses fonctions de directeur de cabinet d’Emmanuel Macron, de 2014 à 2016.
"Le principe de séparation des pouvoirs ne me permet pas de répondre aux questions qui porteraient sur l’exercice auprès du chef de l’État, de mon mandat actuel de secrétaire général de la présidence de la République", avait-il affirmé aux sénateurs. Avant d'ajouter : "Je ne saurais déroger à ce principe dans le cadre de cette commission d’enquête comme dans le cadre de tout autre." [6Medias]