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Crise du nucléaire - L’Iran considère la levée des sanctions américaines comme sa «priorité»

Lundi 27 Décembre 2021

Lundi soir, les délégations iraniennes et celles des pays encore membres de l’accord de 2015 sur le nucléaire iranien doivent se retrouver à Vienne pour un nouveau round de pourparlers.
 
La levée des sanctions américaines est la priorité de l’Iran, a indiqué lundi son ministre des Affaires étrangères, à quelques heures de la reprise à Vienne du 8e cycle des négociations sur le nucléaire iranien.  Les délégations s’étaient séparées temporairement la semaine dernière après plusieurs jours de discussions «dures et intenses» selon Téhéran, en faisant état de quelques avancées sur le plan technique.
 
«Aujourd’hui, un nouveau cycle de pourparlers s’ouvre. La question des garanties et de la vérification» de la levée des sanctions américaines si Washington réintégrait l’accord «est à l’ordre du jour», a déclaré le ministre iranien des Affaires étrangères, cité par l’agence de presse officielle IRNA.
 
«La chose la plus importante pour nous est d’atteindre un point où nous pouvons vérifier que le pétrole iranien sera vendu facilement et sans aucune limite, que l’argent de ce pétrole sera transféré en devises étrangères sur des comptes bancaires iraniens, et que nous pourrons bénéficier de tous les revenus des différents secteurs économiques», a ajouté Hossein Amir-Abdollahian.
 
Téhéran refuse de «perdre du temps et de l’énergie»
 
Le porte-parole des Affaires étrangères iraniennes, Saïd Khatibzadeh, a «conseillé à tous les participants aux négociations de venir à Vienne avec la volonté d’obtenir un bon accord», soulignant le refus de Téhéran de «perdre du temps et de l’énergie».
 
Les délégations de l’Iran et des pays encore membres de l’accord de 2015 (Russie, Chine, Grande-Bretagne, France et Allemagne), doivent se retrouver à 18 h (heure suisse), selon une source proche du dossier. Les États-Unis participent aux négociations de manière indirecte.
 
L’accord offrait à Téhéran la levée d’une partie des sanctions étouffant son économie en échange d’une réduction drastique de son programme nucléaire, placé sous strict contrôle de l’ONU. Il est moribond depuis le retrait unilatéral des États-Unis en 2018 et le rétablissement de sanctions économiques affectant plusieurs secteurs économiques du pays, dont l’exportation de pétrole. L’Iran, qui dément vouloir se doter de la bombe atomique, est ensuite revenu progressivement sur la plupart de ses engagements. (AFP)
 
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