Bruxelles - Les présidents de la Commission européenne et du Conseil européen ont félicité vendredi le nouveau Premier ministre italien Giuseppe Conte, tout en soulignant la nécessité d'un engagement européen de l'Italie.
Un gouvernement d'alliance entre un jeune mouvement populiste, le Mouvement 5 étoiles (M5S, antisystème), et un parti d'extrême droite, la Ligue, a prêté serment vendredi après-midi à Rome, sous la direction de Giuseppe Conte, un juriste novice en politique.
Comme l'Italie, l'UE "se trouve à la veille de rendez-vous cruciaux, dans lesquels les institutions communes et les Etats membres devront faire preuve de cohésion et d'esprit de solidarité" face à des défis comme les migrations et la réforme de l'Union économique et monétaire, écrit le chef de la Commission Jean-Claude Juncker dans une lettre à M. Conte.
"Sur tous ces choix l'Italie aura un rôle de premier plan avec la force de ses propositions, de sa responsabilité d'Etat fondateur de l'Union", poursuit M. Juncker.
Le président du Conseil européen, Donald Tusk, a lui aussi félicité Giuseppe Conte dans une lettre.
"Nous avons besoin d'unité et de solidarité plus que jamais", a écrit M. Tusk au nouveau Premier ministre italien.
"Je pense sincèrement que notre communauté ne pourra s'épanouir que si elle repose sur un dialogue respectueux et une coopération loyale", a-t-il ajouté.
Jeudi, une polémique a éclaté à la suite de propos de M. Juncker sur l'Italie, dans lesquels le chef de l'exécutif européen appelait à ne pas rejeter la faute sur l'UE des maux du pays, et en particulier de ses régions méridionales.
"C'est aux Italiens de s'occuper des régions pauvres de l'Italie. Cela signifie plus de travail, moins de corruption, du sérieux", avait-il poursuivi, suscitant une réaction outrée du chef de file de la Ligue et nouveau vice-Premier ministre, Matteo Salvini, qui a qualifié ces paroles de "honteuses et racistes".
Le président du Parlement européen, l'Italien Antonio Tajani, a pour sa part demandé à M. Juncker "de démentir immédiatement les phrases qui lui sont attribuées, car si elles étaient vraies, elles seraient inacceptables".
En début de semaine, une polémique avait déjà été déclenchée par des propos du commissaire au Budget Günther Oettinger, qui avait jugé que les réactions des marchés à la situation politique en Italie pourraient convaincre les électeurs "de ne pas choisir des populistes de gauche et de droite".
M. Oettinger, accusé d'ingérence, s'était ensuite excusé. Et M. Juncker était lui-même intervenu, en déclarant que le sort de l'Italie "ne saurait dépendre des injonctions que pourraient lui adresser les marchés financiers".
Un gouvernement d'alliance entre un jeune mouvement populiste, le Mouvement 5 étoiles (M5S, antisystème), et un parti d'extrême droite, la Ligue, a prêté serment vendredi après-midi à Rome, sous la direction de Giuseppe Conte, un juriste novice en politique.
Comme l'Italie, l'UE "se trouve à la veille de rendez-vous cruciaux, dans lesquels les institutions communes et les Etats membres devront faire preuve de cohésion et d'esprit de solidarité" face à des défis comme les migrations et la réforme de l'Union économique et monétaire, écrit le chef de la Commission Jean-Claude Juncker dans une lettre à M. Conte.
"Sur tous ces choix l'Italie aura un rôle de premier plan avec la force de ses propositions, de sa responsabilité d'Etat fondateur de l'Union", poursuit M. Juncker.
Le président du Conseil européen, Donald Tusk, a lui aussi félicité Giuseppe Conte dans une lettre.
"Nous avons besoin d'unité et de solidarité plus que jamais", a écrit M. Tusk au nouveau Premier ministre italien.
"Je pense sincèrement que notre communauté ne pourra s'épanouir que si elle repose sur un dialogue respectueux et une coopération loyale", a-t-il ajouté.
Jeudi, une polémique a éclaté à la suite de propos de M. Juncker sur l'Italie, dans lesquels le chef de l'exécutif européen appelait à ne pas rejeter la faute sur l'UE des maux du pays, et en particulier de ses régions méridionales.
"C'est aux Italiens de s'occuper des régions pauvres de l'Italie. Cela signifie plus de travail, moins de corruption, du sérieux", avait-il poursuivi, suscitant une réaction outrée du chef de file de la Ligue et nouveau vice-Premier ministre, Matteo Salvini, qui a qualifié ces paroles de "honteuses et racistes".
Le président du Parlement européen, l'Italien Antonio Tajani, a pour sa part demandé à M. Juncker "de démentir immédiatement les phrases qui lui sont attribuées, car si elles étaient vraies, elles seraient inacceptables".
En début de semaine, une polémique avait déjà été déclenchée par des propos du commissaire au Budget Günther Oettinger, qui avait jugé que les réactions des marchés à la situation politique en Italie pourraient convaincre les électeurs "de ne pas choisir des populistes de gauche et de droite".
M. Oettinger, accusé d'ingérence, s'était ensuite excusé. Et M. Juncker était lui-même intervenu, en déclarant que le sort de l'Italie "ne saurait dépendre des injonctions que pourraient lui adresser les marchés financiers".







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