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« BIENS MAL ACQUIS » - La justice française donne raison à Karim Wade à Paris

Lundi 26 Septembre 2016

COMMUNIQUE DE PRESSE DU COLLECTIF DES AVOCATS
DE M. KARIM WADE
 
«La justice française vient de rejeter les demandes présentées par l'Etat du Sénégal pour obtenir la confiscation des biens appartenant à Karim Wade. L'Etat du Sénégal se prévalait de l'arrêt tant décrié de la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI), juridiction d’exception ressuscitée par le President Macky Sall en violation de la Constitution et des conventions internationales signées par le Sénégal.
 
Ce jugement, solidement argument, écarte l’une après l’autre les accusations portées contre Karim Wade en constatant qu’aucun des faits invoqués contre lui ne constituait une infraction.
 
Ce revers s'ajoute à une longue série  de déconvenues judiciaires infligées à l’Etat du Sénégal, par la Cour de Justice de la CEDEAO, par le Procureur de Paris qui a classé sans suite la plainte déposée contre Karim Wade et par le Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire. Ce nouveau désaveu cinglant confirme que les arrêts de la CREI et de la Cour Suprême du Sénégal visant M. Karim WADE sont dépourvus de toute valeur.
 
Ces arrêts, rendus dans des conditions gravement attentatoires aux droits et libertés fondamentales de M. Karim WADE, sous la houlette des magistrats Henry Grégoire DIOP, Mamadou Badio CAMARA et Abdourahmane DIOUF, ne sauraient désormais recevoir -comme vient de le prouver la décision de la justice française - aucun effet dans un Etat où la justice est rendue par des magistrats libres et indépendants du pouvoir exécutif, dans des procès justes et équitables comme le prévoit les Traités internationaux que tous les régimes démocratiques s’attellent à respecter.
 
M. Karim WADE, est la victime d’un complot politico-judiciaire, ses droits ont été piétinés par des fonctionnaires exclusivement mus par leur souci de plaire à Macky Sall. Il poursuivra sans relâche son combat pour le respect de ses droits et libertés fondamentales notamment en saisissant les juridictions internationales en vue d'obtenir la réparation du préjudice politique, matériel et personnel qu’il a injustement subis.” (Fait à Dakar, le 26 septembre 2016)
 
 
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