Alger - Un journaliste algérien critique du pouvoir et condamné en juillet à deux ans de prison pour offense au président de la République est décédé dimanche, ont annoncé son avocat sur Facebook et l'administration pénitentiaire.
« Je confirme le décès du journaliste Mohamed Tamalt à l'hôpital de Bab el Oued (Alger) après plus de trois mois de grève de la faim suivis d'un coma de trois mois », a écrit Me Amine Sidhoum sur sa page Facebook.
Le journaliste, hospitalisé depuis fin août, est mort des suites d'une infection pulmonaire, a de son côté précisé l'administration pénitentiaire dans un communiqué.
M. Tamalt était soigné pour cette infection découverte par les médecins il y a dix jours, selon un communiqué officiel, dont l'AFP a obtenu une copie.
Mohamed Tamalt, 42 ans, avait entamé une grève de la faim le 27 juin, jour de son arrestation, selon l'organisation de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch (HRW).
Il avait été condamné le 11 juillet à deux ans de prison ferme et le jugement avait été confirmé en appel le 9 août.
Les accusations portées contre M. Tamalt étaient relatives à des contenus diffusés sur sa page Facebook, notamment (...) un poème contenant des vers insultant M. Bouteflika, avait poursuivi HRW.
Amnesty international a appelé dimanche les autorités algériennes à ouvrir une enquête indépendante, approfondie et transparente sur les circonstances de la mort du journaliste.
De son côté, l'ONG de défense de la liberté de la presse Reporters sans frontières (RSF) s'est dite choquée par la mort de Mohamed Tamalt.
« Cette nouvelle est un véritable coup de massue pour tous ceux qui défendent la liberté d'informer en Algérie », a déclaré Yasmine Kacha, directrice du bureau Afrique du Nord de RSF, dans un communiqué transmis à l'AFP. « Pourquoi une telle condamnation pour des propos exprimés sur Facebook qui ne mettaient personne en danger? », s'est-elle interrogée en demandant l'ouverture d'une enquête sur les circonstances du décès du journaliste.
M. Tamalt, qui possède également la nationalité britannique, animait une page Facebook sur laquelle il publiait des contenus mettant en cause des responsables du pays ou des membres de leur famille.
HRW et Amnesty International avaient demandé dans le passé aux autorités algériennes de libérer le journaliste sans condition et de faire annuler sa condamnation.
« Je confirme le décès du journaliste Mohamed Tamalt à l'hôpital de Bab el Oued (Alger) après plus de trois mois de grève de la faim suivis d'un coma de trois mois », a écrit Me Amine Sidhoum sur sa page Facebook.
Le journaliste, hospitalisé depuis fin août, est mort des suites d'une infection pulmonaire, a de son côté précisé l'administration pénitentiaire dans un communiqué.
M. Tamalt était soigné pour cette infection découverte par les médecins il y a dix jours, selon un communiqué officiel, dont l'AFP a obtenu une copie.
Mohamed Tamalt, 42 ans, avait entamé une grève de la faim le 27 juin, jour de son arrestation, selon l'organisation de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch (HRW).
Il avait été condamné le 11 juillet à deux ans de prison ferme et le jugement avait été confirmé en appel le 9 août.
Les accusations portées contre M. Tamalt étaient relatives à des contenus diffusés sur sa page Facebook, notamment (...) un poème contenant des vers insultant M. Bouteflika, avait poursuivi HRW.
Amnesty international a appelé dimanche les autorités algériennes à ouvrir une enquête indépendante, approfondie et transparente sur les circonstances de la mort du journaliste.
De son côté, l'ONG de défense de la liberté de la presse Reporters sans frontières (RSF) s'est dite choquée par la mort de Mohamed Tamalt.
« Cette nouvelle est un véritable coup de massue pour tous ceux qui défendent la liberté d'informer en Algérie », a déclaré Yasmine Kacha, directrice du bureau Afrique du Nord de RSF, dans un communiqué transmis à l'AFP. « Pourquoi une telle condamnation pour des propos exprimés sur Facebook qui ne mettaient personne en danger? », s'est-elle interrogée en demandant l'ouverture d'une enquête sur les circonstances du décès du journaliste.
M. Tamalt, qui possède également la nationalité britannique, animait une page Facebook sur laquelle il publiait des contenus mettant en cause des responsables du pays ou des membres de leur famille.
HRW et Amnesty International avaient demandé dans le passé aux autorités algériennes de libérer le journaliste sans condition et de faire annuler sa condamnation.