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Affaire Bétharram : François Bayrou "a menti à l'Assemblée nationale" et son "audition sous serment permet de le constater", estime le corapporteur Paul Vannier

Jeudi 15 Mai 2025

Le député français Paul Vannier
Le député français Paul Vannier

Au lendemain de la longue audition de François Bayrou par la commission d'enquête parlementaire sur l'affaire Bétharramles réactions sont partagées. Selon le député insoumis Paul Vannier, corapporteur de la commission, cette audition sous serment "permet de constater" que le Premier ministre "a menti avant", devant "l'Assemblée nationale", car il a reconnu "enfin être informé".

A l'inverse, Violette Spillebout, corapporteure et députée EPR (Renaissance) a jugé que François Bayou "ne s'[était] dérobé à aucune question, il a dit sa vérité". Alexis Corbière, député écologiste et social de Seine-Saint-Denis, invité dans les "4V" sur France 2, estime, lui, que le Premier ministre "ne pouvait ignorer ce qui s'était passé" à Bétharram. Suivez notre direct. 

 

Pour un membre du collectif des victimes, "il est temps de refermer cette page".

"Je pense que là, il [le Premier ministre] a été totalement clair, il a déroulé toutes les pièces qu'il avait en sa possession", a jugé sur France Inter Alexandre Perez, membre du collectif des victimes de Bétharram et conseiller municipal à Pau, en reconnaissant que toutes les victimes n'ont pas eu le même sentiment. "Cette commission n'a fait que reculer la prise en charge des victimes. C'est ça le problème", a-t-il ajouté. 

 

Une ambiance tendue pendant l'audition.

"Manipulation", "malhonnêteté"… C'est dans une ambiance crispée, parfois électrique, que s'est tenue l'audition du Premier ministre, qui a longuement attaqué la "méthode" du corapporteur LFI Paul Vannier, ce dernier lui reprochant de "sombrer" dans "l'outrance".

 

Un "moment libérateur" pour François Bayrou.

Le Premier ministre a expliqué avoir vécu "un moment libérateur" à l'issue de son audition de 5h30. "Il y avait des accusations sans que je puisse jamais répondre" et "on a eu là, pour la première fois, la possibilité d'apporter non pas des dénégations, non pas des arguments, mais des preuves" et "montrer que tout était sans fondement", a déclaré François Bayrou à la presse à l'issue de cette audition.  

 

Une "autorité indépendante" sur les violences contre les enfants.

Lors de son audition, François Bayrou a prôné mercredi la création d'une "autorité indépendante" sur les violences contre les enfants. Elle comprendrait "un conseil scientifique" et un "conseil des victimes". Elle concernerait "tous les établissements" scolaires, mais aussi "les associations sportives", "les associations culturelles", "les familles", a détaillé le Premier ministre.
[francetvinfo]

 
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