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Accord nucléaire - « Deux sujets » restent encore à régler avec les États-Unis, selon l'Iran

Mercredi 16 Mars 2022

« Deux sujets » sont encore à régler avec les États-Unis en vue de parvenir à un accord sur le nucléaire iranien entre Téhéran et les grandes puissances, a déclaré mercredi le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian.
 
Des efforts cruciaux sont en cours à Vienne pour sauver l’accord de 2015 qui avait été conclu par l’Iran d’un côté et par les États-Unis, la Chine, la France, le Royaume-Uni, la Russie et l’Allemagne de l’autre.
 
Le 11 mars, l’Union européenne qui coordonne le processus de négociation avait annoncé une pause dans les pourparlers.
 
« Nous avions quatre sujets parmi nos lignes rouges », a dit le ministre, cité par l’agence de presse étatique Irna. « Deux sujets ont été presque réglés » et « deux autres demeurent, dont (une) garantie économique ».
Le ministre n’a pas donné de précision sur le second sujet.
 
« Si la partie américaine répond favorablement à nos dernières demandes aujourd’hui, nous sommes prêts à aller à Vienne demain », a-t-il ajouté.
 
L’accord de 2015 visait à empêcher l’Iran de se doter de la bombe atomique, une intention qu’a toujours niée ce pays, en lui donnant le droit au nucléaire civil.
 
Il avait permis la levée de sanctions économiques internationales imposées à Téhéran, en échange de strictes limites fixées à son programme nucléaire.
 
Mais les États-Unis s’en sont retirés en 2018 sous la présidence de Donald Trump et ont rétabli les mesures punitives qui asphyxient l’économie iranienne. En réponse, Téhéran s’est largement affranchi des restrictions sur ses activités nucléaires.
 
Une fois à la Maison-Blanche, le démocrate Joe Biden a souhaité revenir dans l’accord, mais les négociations indirectes ont été difficiles.
 
La France a appelé mercredi toutes les parties prenantes à conclure l’accord après les garanties données à la Russie quant à sa coopération avec l’Iran.
 
La Russie avait en effet assuré mardi avoir reçu de Washington la garantie que les sanctions la visant à cause de son invasion de l’Ukraine ne gêneraient pas sa coopération avec Téhéran, semblant lever un obstacle à la relance de l’accord. (AFP)
 
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