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Après des années de tension, les relations se réchauffent entre le Burundi et le Rwanda  24/10/2020

La rencontre était inattendue. Mardi 20 octobre, les ministres des affaires étrangères rwandais et burundais ont tenu des discussions à huis clos au poste-frontière de Nemba, entre les deux pays. Le but : normaliser les relations entre ces Etats voisins, à couteaux tirés depuis cinq ans.
 
Dans leurs brefs discours face à la presse, les chefs de la diplomatie des deux pays ont salué « l’ouverture d’un nouveau chapitre » et souligné leur volonté de résoudre leurs nombreux différends. « Les questions de fond ne sont pas résolues, mais il y a une volonté de trouver des solutions », souffle-t-on côté burundais. (Le Monde)
 
 
 

RDC: sur les Hauts Plateaux, toutes les communautés victimes de l’insécurité  19/10/2020

La situation humanitaire est préoccupante dans les Hauts Plateaux du Sud-Kivu entre malnutrition et manque de médicaments. Même si le niveau de violence a diminué ces dernières semaines, l’approvisionnement et les déplacements restent très difficiles. … À l’hôpital de référence de Minembwe, auquel les patients de la zone de santé peinent à accéder.
 
Une femme prostrée dans son lit, c’est la première patiente du centre de santé de Kihunga à parvenir à Minembwe. L’infirmier, Etienne Ruganerwa, explique : « Les FARDC l'ont amenée ici. Elle a accouché d'un bébé mort-né. Elle a fait une grossesse, mais malheureusement elle n'a pas accouché, elle est venue ici à l'hôpital tardivement, on a fait une opération et malheureusement, l'enfant était déjà mort. » (RFI)

RDC: l’ex-chef de guerre Gédéon Kyungu Mutanga réapparaît dans une video  19/10/2020

En RDC, une vidéo présentant Gédéon Kyungu Mutanga postée dans la nuit de samedi à dimanche 18 octobre, fait sensation. Six mois après qu'il a disparu de la circulation, Gédéon appelle à la réunification des quatre provinces issues de l'ex-Katanga. Son entourage ainsi que des sources sécuritaires assurent que la vidéo est authentique.
 
La vidéo montre Gédéon Kyungu Mutanga assis à ses côtés, le drapeau tricolore rouge-vert-blanc frappé de trois croix, l'emblème adopté par l'État sécessionniste du Katanga en juillet 1960. « Nkambo », comme il se surnomme, ou l'ancêtre (en kiluba du Katanga) affirme « être officiellement à Lubumbashi » car, dit-il, « les gens me cherchent ailleurs et m'accusent de n'importe quoi pendant que je cherche quelque chose de très important : c'est l'indépendance du Katanga », ajoute le leader des Bakata Katanga. (RFI)

Nigeria: 14 militaires tués dans leur base par des islamistes  19/10/2020

Le bilan de l’attaque d’une base militaire au nord-est du Nigeria fait état d’au moins 14 soldats tués et plusieurs blessés. Cette attaque a été menée par des jihadistes liés à l’organisation Etat islamique. Selon l’AFP, des combattants du groupe Etat Islamique en Afrique de l’Ouest (Iswap) avaient attaqué vendredi la base militaire de Jakana avec des mitrailleuses et des lance-grenades, une offensive suivie d’intenses combats.
 
Plusieurs soldats sont portés disparus, a précisé une source, qui a donné un bilan des pertes identique. Quatre camions chargés de mitrailleuses ont été dérobés lors de l’attaque. (Sahel Intelligence)

Mali: les jihadistes continuent d’imposer leur loi à Farabougou de plus en plus isolé  19/10/2020

Cela fait deux semaines que les habitants de Farabougou, dans le centre du Mali, sont coupés du monde. Des hommes armés interdisent l’accès à cette petite localité proche de Diabaly, région de Ségou. Après avoir tué au moins six habitants et kidnappé neuf autres il y a deux semaines, selon des témoignages locaux, les assaillants interdisent encore tout mouvement. Impossible d’entrer ni de sortir du village. Ce week-end, un pont permettant d’accéder à Farabougou a même été détruit. (RFI)

Burundi: inquiétude après l'arrestation d'un ex-député de l'opposition  15/10/2020

Au Burundi, les organisations internationales et locales de défense des droits de l'homme dénoncent l’arrestation et l'incarcération, qualifiées d’arbitraires, d’un ex-député d’opposition, Fabien Banciryanino, le 2 octobre. Il a été arrêté sans mandat puis écroué à la prison de Mpimba à Bujumbura il y a une semaine, officiellement pour « rébellion, dénonciations calomnieuses et atteinte à la sécurité intérieure et extérieure de l'État ».
 
Mais, selon un de ses avocats et selon une lettre que l’intéressé a adressée à la CNIDH, la Commission nationale indépendant des droits de l’Homme du Burundi et qui est parvenue à RFI, il a été interrogé sur des propos tenus au cours d’une plénière de l'Assemblée nationale, en février 2020. (RFI)

RDC : la police disperse la marche des sympathisants de Martin Fayulu à Kinshasa  15/10/2020

La police a dispersé mercredi 14 octobre dans l'avant midi à Kinshasa la marche initiée par l’opposant Martin Fayulu, président du parti Ecidé et coordonnateur de la plateforme Lamuka. Commencée à la place Pascal dans la Tshangu, cette marche a été stoppée au niveau du pont Matete en descendant vers l'échangeur de Limete par la police, qui a usé des bombes à gaz lacrymogène pour disperser les manifestants.
 
La manifestation visait à soutenir l'unité nationale et dire non à la balkanisation de la RDC. A l'occasion, des pneus de la voiture 4x4 de Martin Fayulu ont été crevé par certains éléments de la police pour empêcher sa progression. (Radio Okapi)

Tunisie : manifestation violente après la mort d'un homme dans la destruction d'un commerce  15/10/2020

Les pierres des habitants contre les gaz lacrymogènes. Des manifestations se sont déroulées, mardi 13 octobre, à Sbeitla, dans le centre-ouest de la Tunisie, où un homme est mort après que les autorités ont détruit le kiosque à journaux dans lequel il dormait, poussant les forces de sécurité à déployer des renforts. Après quelques heurts à l'aube, de nouvelles protestations ont éclaté lors de l'enterrement de ce quinquagénaire dans l'après-midi, selon des vidéos circulant sur les réseaux sociaux. (France24 avec AFP)

Guinée : dernière ligne droite d'une campagne mouvementée  14/10/2020

Guinée : dernière ligne droite d'une campagne mouvementée
Les Guinéens sont appelés aux urnes le 18 octobre prochain pour l'élection présidentielle. Outre la pandémie de Covid-19, la fermeture des frontières avec certains pays voisins, les Guinéens ont aussi assisté à une campagne électorale émaillée de violences verbales et physiques, des violences qui ont pris le pas sur l'échange démocratique autour des programmes des candidats.
 
A moins d'une semaine du scrutin, les appels à la haine ethnique et les violences se sont multipliées. Une dégradation qui a provoqué une mise en garde de Michelle Bachelet, Haut-commissaire des Nations unies aux droits de l'homme. Cellou Dalein Diallo, le principal opposant à Alpha Condé, a par exemple été empêché le week-end dernier de se rendre à Kankan, dans le nord du pays, dans une région considérée comme étant le fief du chef de l'Etat. (DW)

Elections en Tanzanie : Amnesty dénonce un arsenal de lois pour entraver l’opposition  14/10/2020

Les autorités tanzaniennes ont accru leur répression des opposants politiques, utilisant de façon partisane un important arsenal législatif pour entraver leurs tentatives de faire campagne à l’approche des élections générales du 28 octobre, a dénoncé, lundi 12 octobre, Amnesty International.
 
Chevalier anticorruption pour ses partisans, le président John Magufuli, accusé par ses détracteurs de dérive autoritaire et d’avoir restreint les libertés publiques depuis son élection en 2015, brigue un second mandat. Le gouvernement de M. Magufuli « s’est doté d’un formidable arsenal de lois pour entraver toute forme de dissidence et limiter efficacement la liberté d’expression et le droit de réunion pacifique à l’approche des élections », explique Amnesty dans un nouveau rapport.

Au Cameroun, la détention et l'intimidation des manifestants pacifiques doivent cesser (experts de l’ONU)  14/10/2020

Quatorze experts indépendants des droits de l'homme des Nations Unies ont appelé, lundi, le Cameroun à libérer le principal dirigeant d'opposition et les autres personnes arrêtées lors de manifestations pacifiques à travers le pays, et de cesser les intimidations à l’encontre des militants politiques.
 
Ces experts ont également demandé au Cameroun d’enquêter de manière impartiale sur toutes les violations des droits de l'homme, y compris les allégations de disparitions forcées, de détention arbitraire et de mauvais traitements infligés aux manifestants, et de traduire les auteurs de ces actes en justice.
 
« Nous sommes extrêmement préoccupés par les arrestations massives de manifestants pacifiques et de militants politiques qui expriment leur dissidence », ont déclaré les experts dans un communiqué conjoint. (ONU Info)

Le Sahel, une zone d'action prioritaire pour le PAM  14/10/2020

Les humanitaires du Programme alimentaire mondial (PAM) luttent contre la faim dans le monde. Le prix Nobel de la paix vient récompenser cet engagement de plus de 17.000 femmes et hommes qui travaillent pour le PAM. David Beasley, le chef de l'agence onusienne a reçu la bonne nouvelle durant un voyage en Afrique. … David Beasley le directeur exécutif du PAM se trouve actuellement (09.10.2020) au Niger après un séjour au Burkina Faso.
 
Les populations de ces deux pays, à l'instar de celles du Sahel en général, sont confrontées à des défis liés à l'eau et à l'alimentation en raison des conflits et de l'insécurité. Peter Musoko est le directeur régional adjoint du bureau Afrique de l'Ouest et du Centre au PAM. Tout en manifestant sa joie et son émotion suite à cette récompense, il souligne les effets des changements climatiques sur le quotidien des populations. (DW)

Soudan : la collecte des armes, un dossier potentiellement explosif  08/10/2020

La collecte des armes aux mains des civils et des groupes armés au Soudan représente la partie la plus délicate de l'accord de paix signé samedi entre gouvernement et rebelles, après près de 20 ans de guerre civile.
 
"Récolter les armes est une affaire très difficile. Cela implique un effort collectif. Les gens ne remettront leurs armes qu'au moment où ils jugeront que le gouvernement peut assurer leur sécurité", déclare à l'AFP Gibril Ibrahim, le chef du Mouvement pour la Justice et l’Egalité, groupe rebelle signataire de l'accord de Juba.
 
Pour atteindre cet objectif, dit-il, "il faut bâtir une paix sociale. Si nous avons un gouvernement démocratique qui écoute la voix du peuple, les gens concluront qu'ils n'ont plus besoin d'avoir des armes pour se protéger". (AFP)

Nord-Kivu : Tshisekedi promet 50 millions USD pour concrétiser le processus DDR  08/10/2020

Au Nord-Kivu, le Président de la république, Félix Antoine Tshisekedi promet un montant de 50.000.000 USD pour concrétiser le processus DDR communautaire. Il a fait cette annonce mercredi 7 octobre à Goma, lors des audiences qu’il a accordé aux députés provinciaux du Nord et Sud - Kivu et à la délégation des groupes armés du Sud- Kivu. 
 
Felix Tshisekedi a également rassuré les élus du Sud- Kivu sur l'épineuse question de Minembwe. Selon le délégué des groupes armés du Sud Kivu, Byamungu Zembe Zembe, au regard des diverses préoccupations qui ont été exprimées, le chef de l'État a promis de concrétiser le processus DDR communautaire pour que la paix revienne dans la région. (Radio Okapi)

Éthiopie: début de rupture entre les autorités d'Addis-Abeba et l'État de Tigré  08/10/2020

En Éthiopie, les députés du Parlement fédéral ont commencé à annoncer les modalités de la rupture entre les autorités d'Addis-Abeba et l'État régional du Tigré en état de rébellion de fait. Ce dernier, pour sa part, ne considère plus le gouvernement du Premier ministre Abiy Ahmed comme « légitime » estimant que son mandat a expiré ce lundi.
 
Le gouvernement fédéral éthiopien n'aura plus aucune interaction avec l'exécutif de l'État du Tigré et ses différentes instances. Il n'aura désormais affaire qu'aux échelons inférieurs, les municipalités et les administrations de district, les kebelle, dans le but de maintenir « les services de base » de l'État. (RFI)
 
           
 
 

Ituri, RDC : 8 morts dans une attaque des assaillants de CODECO dans plusieurs localités de Djugu  06/10/2020

Huit personnes ont été tuées lors d’une nouvelle attaque attribuée aux assaillants de la CODECO dans plusieurs localités du territoire de Djugu. Ces meurtres ont eu lieu entre samedi et ce lundi 5 octobre. Parmi les victimes figurent des femmes et des enfants. La société civile de Djugu qui livre ces informations indique que ce territoire enregistre ces derniers jours une augmentation de cas de criminalité. C’est suite à la présence dans la zone de ces miliciens qui circulent librement avec des armes blanches et à feu.
 
Des sources locales affirment que les quatre premiers civils ont été abattus dimanche au village de Liseyi dans le secteur de Banyali-Kilo. Parmi les personnes assassinées par balle, on a retrouvé deux femmes. Ces dernières ont été surprises dans leurs habitations par ces hors la loi. (Radio Okapi)
 

Le chef de la police nigériane recadre les unités spéciales  06/10/2020

Les vols à main armée, les enlèvements, les crimes violents, en somme le grand banditisme, relèvent du champ d'action des forces spéciales nigérianes. Et cela doit être désormais leur seule activité. Le chef de la police, l'inspecteur général Muhammed Adamu, a été catégorique : plus question de procéder à des contrôles de routine, les simples contrôles d'identité, les contrôles routiers.
 
Une mesure qui concerne toutes les unités spéciales, l'équipe d'intervention en matière de renseignements et l'escouade anti-secte, notamment. Mais elle vise particulièrement la Federal Special Anti-Robbery Squad, qui lutte contre les braquages, les vols à main armée. Le chef de la police justifie sa décision par l'arrestation de deux membres de cette escouade et d'un complice civil dans l'État de Lagos. Ils sont accusés notamment d'extorsion et d'intimidation de citoyens innocents. (RFI)
 

Éthiopie: l’État de Tigré prêt à faire face au Premier ministre Abiy Ahmed  06/10/2020

Getachew Reda est membre du comité exécutif du TPLF, le Front de libération du peuple tigréen, qui dirige la région. Selon lui, à compter de ce lundi, « il n'y aura plus de gouvernement fédéral, c'est-à-dire plus de chambre des représentants, de chambre de la fédération, de Premier ministre, de cabinet. Ils n'existent plus. » Avec cette position, ferme, que veulent les autorités tigréennes ?
 
Elles souhaitent un gouvernement de transition jusqu'aux élections générales. Un gouvernement intérimaire qui aurait pour tâche de rassembler tout le monde autour d'une table. « L'impasse dans laquelle le pays se trouve ne peut être résolue sans la mise en œuvre d'un dialogue national inclusif où les principaux acteurs politiques pourrait discuter des moyens de sortir de cette impasse », ajoute Getachew Reda. (RFI)

Dans l'est de la RDC, le mystère autour de l'exploitation du pétrole  06/10/2020

En RDC, des trafics douteux de licence d'exploitation plombent le fonctionnement des blocs pétroliers en Ituri dans l'Est. Les populations s'en plaignent. A Bunia, dans la province congolaise d'Ituri, les blocs pétroliers I, II et III du Graben Albertine sont inexploités depuis une dizaine d'années.
 
L'acquisition puis la revente de licences, notamment par l'homme d'affaires israélien Dan Gertler, expliquerait cet immobilisme qui fait que les populations ne profitent pas de ces richesses. Si ces blocs pétroliers sont une propriété partagée aussi bien par l'Ouganda que la RDC, du côté congolais les opérations d'extraction du pétrole peinent à démarrer tandis que du côté ougandais c'est tout le contraire. (DW)

Mali: une réunion pour relancer le suivi de l'accord d'Alger  02/10/2020

De New York à Bamako en passant par Paris et Alger, l’une des priorités des chancelleries accréditées au Mali est la mise en œuvre de l’accord de paix d’Alger signé en 2015 entre les groupes armés du nord du Mali et le gouvernement.

Celui-ci prévoit une meilleure représentativité des populations du nord du pays et de désarmer les mouvements d’ex-rebelles ou loyalistes afin de les intégrer à l’armée pour mettre fin aux tensions qui couvent dans ces régions. Mais depuis cinq ans cet accord patine. Une réunion de diplomates s'est tenue jeudi 1er octobre à Bamako. (RFI)
 

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