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Présidentielle sénégalaise - Le Conseil constitutionnel fait un premier ménage avec 21 candidats, en attendant le couperet final

Mercredi 10 Janvier 2024

Le nombre de 5 candidats qui avait été retenus pour la présidentielle de 2019 sera sans doute dépassé le 20 janvier quand le Conseil constitutionnel affichera la liste définitive des prétendants à la succession de Macky Sall. Mais le couperet pourrait s'abattre de nouveau sur quelques unes des 21 têtes qui ont réussi le test du parrainage.


Le tamis du parrainage n’aura laissé en vie que 21 candidats sur 93 prétendants qui avaient soumis leurs dossiers au Conseil constitutionnel pour validation. Très attendue, la candidature de Bassirou Diomaye Faye, numéro 2 du parti Pastef (administrativement dissout) et en prison depuis avril 2023, a été approuvée par la Commission de contrôle du Conseil constitutionnel. Une sorte de consolation après le rejet de la candidature d’Ousmane Sonko pour dossier incomplet, selon le conseil constitutionnel. 

 

De nombreux ténors du pouvoir ayant fait « sécession » après le choix porté par Macky Sall sur son premier ministre Amadou Ba ont également franchi l’étape du parrainage. Ce sont l’ancien premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne, l’ex ministre de l’Agriculture Aly Ngouille Ndiaye, l’ancien DG de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) Mame Boye Diao.

 

Par contre, Abdourahmane Diouf, Bougane Guèye Dany, ainsi que les anciens premiers ministres Abdoul Mbaye, Aminata Touré, Souleymane Ndéné Ndiaye et Hadjibou Soumaré ont été éliminés de la course.  

 

La seconde étape de vérification au fond des dossiers de candidatures débute le 12 janvier. Elle consistera à contrôler « l’exactitude matérielle des neuf pièces nécessaires » pour la validation des candidatures. Ces documents sont : le certificat de nationalité sénégalaise, la carte d'identité nationale Cédéao, un extrait de naissance moins de 06 mois, un casier judiciaire vierge moins de 03 mois, une attestation d'investiture (par une coalition de partis politiques ou par un parti politique légalement constitués ou être candidat indépendant), une liste de parrainage, une déclaration sur l'honneur (être exclusivement de nationalité sénégalaise), une déclaration sur l'honneur (être en règle avec la législation fiscale) et une quittance avec une attestation signée par le président de la Caisse de dépôts et consignations (CDC).

 

La liste définitive des candidatures sera affichée le 20 janvier 2024. Elle sortira partiellement ou totalement des 21 prétendants retenus pour l’instant par le Conseil constitutionnel : 

 

Boubacar Camara, Déthié Fall, Cheikh Tidiane Dièye, Daouda Ndiaye, Karim Wade, Habib Sy, Khalifa Ababacar Sall, Anta Babacar Ngom, Amadou Bâ, Rose Wardini, Idrissa Seck, Aliou Mamadou Dia, Serigne Mboup, Papa Djibril Fall, Mamadou Lamine Diallo, Mahammed Boun Abdallah Dionne, El Hadji Malick Gackou, Aly Ngouille Ndiaye, Elhadj Mamadou Diao, Bassirou Diomaye Faye, Thierno Alassane Sall.

 

La distribution des cartes d’électeurs démarre le vendredi 12 janvier. Elle concerne les Sénégalais ayant pris part à la dernière révision des listes électorales qui a eu lieu du 6 avril au 6 mai 2023. [IMPACT.SN]

 
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1.Posté par Me François JURAIN le 12/01/2024 07:49
Le conseil constitutionnel a très bien fait son travail, en ce sens qu'il a parfaitement exécuté les ordres qui ont été donnés par leur "patron": ne restera en lice que Amadou BA, proclamé vainqueur, et pour y parvenir, comme l'avait déjà compris le "patron"en question, rédacteur des ordres, il suffisait d'éliminer tous les candidats de l'opposition gênants, qui certainement n'auraient pas pu gagner l'élection, mais qui auraient pu imposer un second tour à Amadou BA, ce qui aurait alors été le tour de tous les dangers, et en ne conservant que la coalition au pouvoir, plus les "dissidents" qui en fait ne sont que des sous marins, et qui évidemment feront voter Amadou BA, l'élection est terminée: circulez, il n'y a plus rien à voir.

On peut maintenant parler d'autre chose: la suite, par exemple...Mais là, ce sera beaucoup plus compliqué pour ledit Amadou BA, surveillé de près par celui qui aura permis qu'il soit là où il va être. On peut être choqué, offusqué, et tout ce que l'on voudra: dans une royauté, cela se passe comme ça, le roi fait ce qu'il veut, et le peuple n'a qu'un seul droit: se taire et courber l'échine!
Me François JURAIN

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