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Présidence de la Chambre des représentants - Jim Jordan écarté comme candidat des républicains

Vendredi 20 Octobre 2023

Les élus républicains de la Chambre américaine des représentants ne soutiennent plus Jim Jordan comme candidat de leur majorité pour la présidence de la Chambre, ce trumpiste ayant essuyé vendredi sa troisième défaite en quatre jours pour être élu au perchoir.

Lors d’un vote à bulletin secret, le groupe parlementaire a désavoué Jim Jordan, et des élus ont fait savoir qu’ils se réuniraient lundi pour désigner un nouveau candidat.

 

Depuis près de trois semaines, l’une des deux chambres du Congrès américain, censé être l’un des parlements les plus puissants au monde, n’a pas été capable de voter sur le moindre projet de loi et aucune issue ne semble en vue.

 

Durant les 17 jours qui se sont écoulés depuis que le républicain Kevin McCarthy a été destitué par surprise de sa fonction de président de la chambre basse après la rébellion d’un élu trumpiste, les 221 républicains, majoritaires, mais déchirés entre aile dure et modérés, n’ont pu se mettre d’accord pour lui trouver un successeur au perchoir.

 

Un élu de la droite dure, Steve Scalise, s’y est déjà cassé les dents la semaine dernière et Jim Jordan, membre de la frange la plus conservatrice du parti et très proche de Trump, a échoué vendredi, pour la troisième fois cette semaine.

 

À chaque scrutin, l’opposition contre M. Jordan a grandi. Vingt républicains avaient voté contre lui mardi et 22 le lendemain. Vendredi, ce sont 25 membres de son parti qui ont refusé de lui apporter leur voix.  

 

« Nous sommes dans une très mauvaise passe », a admis l’ancien président Kevin McCarthy après ce vote.  

 

La veille, lors d’une réunion, des parlementaires avaient pourtant demandé à Jim Jordan d’abandonner. Et certains élus républicains ont assuré qu’ils ne voteraient pas pour lui-même s’il persistait à se présenter.

 

« Il est devenu clair que l’élu âgé de 59 ans ne possède pas et n’obtiendra pas les votes nécessaires pour être “ speaker ” », avait souligné dans un communiqué Tom Kean, élu républicain du New Jersey.  

 

C’est dans ce contexte de blocage à la chambre et de chaos politique que Joe Biden a demandé vendredi une rallonge budgétaire de 105 milliards de dollars notamment pour soutenir l’Ukraine et Israël, alliés des États-Unis impliqués dans des crises internationales majeures, et répondre aux défis posés par l’immigration à la frontière sud du pays. [AFP]

 

 

 

 

 

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