Au moins 58 personnes ont été tuées lors d’une attaque attribuée à un groupe islamiste contre une école de police dans le sud-ouest du Pakistan dans la nuit de lundi à mardi, ont indiqué les autorités, ajoutant avoir sécurisé la zone.
Selon l’armée, les assaillants ont pénétré avant minuit dans le Collège de police situé à une vingtaine de kilomètres à l’est de Quetta, la capitale de la province instable du Baloutchistan. Après plusieurs heures d’échanges de tirs, un responsable provincial a annoncé vers 4h du matin (23 h, heure locale) que l’armée avait délogé les assaillants et sécurisé l’établissement, qui héberge plusieurs centaines de policiers en formation.
L’attaque a été menée par trois kamikazes armés, a déclaré à la presse le ministre de l’Intérieur de la province du Baloutchistan, Mir Sarfaraz Ahmed Bugti, révisant à la baisse le nombre d’assaillants, initialement évalué entre cinq et six par l’armée.
Selon le dernier bilan fourni par M. Bugti, au moins 58 personnes ont été tuées.
Sept cents recrues se trouvaient dans l’établissement lors de l’attaque, selon M. Bugti. « Les lieux sont à 99 % sécurisés, nous terminerons cela une fois le soleil levé », a-t-il dit.
Des alliés des talibans
Le général Sher Afgan, commandant du Frontier Corps chargé de la contre-offensive, a attribué l’assaut à une faction du groupe islamiste Lashkar-e-Jhangvi, allié des talibans pakistanais. Selon lui, les assaillants « communiquaient avec des cadres en Afghanistan ».
Kaboul accuse très régulièrement Islamabad d’abriter des insurgés s’en prenant à des cibles gouvernementales afghanes, mais l’inverse est plus rare. « J’ai vu trois hommes en tenue de camouflage, le visage caché et armés de kalachnikovs, a raconté un témoin se présentant comme policier en formation, interviewé par une chaîne télévisée. Ils ont commencé à tirer et sont entrés dans le dortoir mais j’ai réussi à m’échapper en passant par dessus un mur ».
Des troupes ont rapidement été déployées sur les lieux, appuyées par des hélicoptères. Un photographe de l’AFP sur place a constaté que toute la zone était plongée dans le noir et encerclée par les forces de sécurité, tandis que les ambulances transportant les victimes entraient et sortaient à toute allure.
Les hôpitaux de Quetta ainsi que ceux de Karachi, la mégapole de la province voisine du Sindh, étaient en alerte dans la perspective de l’arrivée de très nombreux blessés.
Le Baloutchistan, la plus vaste et la plus pauvre des provinces du Pakistan en dépit d’importantes ressources naturelles, est secoué par des violences islamistes, et en proie à des conflits intercommunautaires ainsi qu’une insurrection séparatiste.
Le Baloutchistan est aussi stratégique car c’est là que débouchent d’ambitieuses infrastructures routières et énergétiques reliant la Chine à la mer d’Arabie. Ce couloir économique sino-pakistanais, qui a requis 46 milliards de dollars d’investissements chinois, a été la cible de nombre d’attaques, notamment de séparatistes baloutches, mais la Chine s’est dite confiante quant à la capacité de l’armée pakistanaise à y contrôler la situation.
Deux assaillants ont été tués et plus de 200 recrues en formation ont été libérées, a indiqué via Twitter le ministre de l’Intérieur de la province, Mir Sarfaraz Ahmed Bugti.
Ce dernier avait indiqué qu’en temps normal, l’établissement compte environ 700 pensionnaires, mais un certain nombre d’entre eux ayant récemment été diplômés, il ne pouvait dire « combien ils sont maintenant ».
« J’ai vu trois hommes en tenue de camouflage, le visage caché et armés de kalachnikovs », a raconté un témoin se présentant comme policier en formation, interviewé par une chaîne télévisée. « Ils ont commencé à tirer et sont entrés dans le dortoir mais j’ai réussi à m’échapper en passant par-dessus un mur. » Des troupes ont rapidement été déployées sur les lieux, appuyées par des hélicoptères.
Aucun groupe n’a pour le moment revendiqué cette action, mais une insurrection séparatiste secoue de longue date le Baloutchistan, une province qui est par ailleurs en proie à des conflits inter-communautaires et à des violences commises par une kyrielle de groupes islamistes.
Selon l’armée, les assaillants ont pénétré avant minuit dans le Collège de police situé à une vingtaine de kilomètres à l’est de Quetta, la capitale de la province instable du Baloutchistan. Après plusieurs heures d’échanges de tirs, un responsable provincial a annoncé vers 4h du matin (23 h, heure locale) que l’armée avait délogé les assaillants et sécurisé l’établissement, qui héberge plusieurs centaines de policiers en formation.
L’attaque a été menée par trois kamikazes armés, a déclaré à la presse le ministre de l’Intérieur de la province du Baloutchistan, Mir Sarfaraz Ahmed Bugti, révisant à la baisse le nombre d’assaillants, initialement évalué entre cinq et six par l’armée.
Selon le dernier bilan fourni par M. Bugti, au moins 58 personnes ont été tuées.
Sept cents recrues se trouvaient dans l’établissement lors de l’attaque, selon M. Bugti. « Les lieux sont à 99 % sécurisés, nous terminerons cela une fois le soleil levé », a-t-il dit.
Des alliés des talibans
Le général Sher Afgan, commandant du Frontier Corps chargé de la contre-offensive, a attribué l’assaut à une faction du groupe islamiste Lashkar-e-Jhangvi, allié des talibans pakistanais. Selon lui, les assaillants « communiquaient avec des cadres en Afghanistan ».
Kaboul accuse très régulièrement Islamabad d’abriter des insurgés s’en prenant à des cibles gouvernementales afghanes, mais l’inverse est plus rare. « J’ai vu trois hommes en tenue de camouflage, le visage caché et armés de kalachnikovs, a raconté un témoin se présentant comme policier en formation, interviewé par une chaîne télévisée. Ils ont commencé à tirer et sont entrés dans le dortoir mais j’ai réussi à m’échapper en passant par dessus un mur ».
Des troupes ont rapidement été déployées sur les lieux, appuyées par des hélicoptères. Un photographe de l’AFP sur place a constaté que toute la zone était plongée dans le noir et encerclée par les forces de sécurité, tandis que les ambulances transportant les victimes entraient et sortaient à toute allure.
Les hôpitaux de Quetta ainsi que ceux de Karachi, la mégapole de la province voisine du Sindh, étaient en alerte dans la perspective de l’arrivée de très nombreux blessés.
Le Baloutchistan, la plus vaste et la plus pauvre des provinces du Pakistan en dépit d’importantes ressources naturelles, est secoué par des violences islamistes, et en proie à des conflits intercommunautaires ainsi qu’une insurrection séparatiste.
Le Baloutchistan est aussi stratégique car c’est là que débouchent d’ambitieuses infrastructures routières et énergétiques reliant la Chine à la mer d’Arabie. Ce couloir économique sino-pakistanais, qui a requis 46 milliards de dollars d’investissements chinois, a été la cible de nombre d’attaques, notamment de séparatistes baloutches, mais la Chine s’est dite confiante quant à la capacité de l’armée pakistanaise à y contrôler la situation.
Deux assaillants ont été tués et plus de 200 recrues en formation ont été libérées, a indiqué via Twitter le ministre de l’Intérieur de la province, Mir Sarfaraz Ahmed Bugti.
Ce dernier avait indiqué qu’en temps normal, l’établissement compte environ 700 pensionnaires, mais un certain nombre d’entre eux ayant récemment été diplômés, il ne pouvait dire « combien ils sont maintenant ».
« J’ai vu trois hommes en tenue de camouflage, le visage caché et armés de kalachnikovs », a raconté un témoin se présentant comme policier en formation, interviewé par une chaîne télévisée. « Ils ont commencé à tirer et sont entrés dans le dortoir mais j’ai réussi à m’échapper en passant par-dessus un mur. » Des troupes ont rapidement été déployées sur les lieux, appuyées par des hélicoptères.
Aucun groupe n’a pour le moment revendiqué cette action, mais une insurrection séparatiste secoue de longue date le Baloutchistan, une province qui est par ailleurs en proie à des conflits inter-communautaires et à des violences commises par une kyrielle de groupes islamistes.