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Mélenchon se dit victime d'un "coup monté" de l'Elysée

Samedi 27 Octobre 2018

PARIS (Reuters) - Jean-Luc Mélenchon se dit toujours "sous le choc" de la série de perquisitions menées à son domicile, chez certains de ses proches et au siège de la France Insoumise (FI) et s'estime victime d'un "coup monté", dont le coupable est "à l'Elysée".

Dans une interview publiée samedi par La Provence, il justifie à nouveau sa réaction violente aux événements du 16 octobre en dénonçant un "traquenard".

"J'ai réagi lorsque j'ai su qu'il ne s'agissait plus que de ma responsabilité personnelle, mais qu'il y avait des perquisitions partout. J'ai compris qu'il s'agissait d'une offensive judiciaire sur ordre politique", dit-il.

"Le coupable du coup monté contre nous est à l'Élysée", ajoute le dirigeant de la France insoumise, "il l'a programmé quand nous avons accueilli une scission du PS et commencé une convergence historique."

"Je préfère donc mille fois avoir réagi vigoureusement que de m'être caché comme si j'étais coupable", indique-t-il encore.

Le parquet de Paris a ouvert une procédure pour violences sur personnes dépositaires de l'autorité publique à son encontre après une perquisition houleuse à son domicile dans le cadre de deux enquêtes le visant, l'une sur des soupçons de surfacturation de la campagne présidentielle et l'autre sur des soupçons d'emplois fictifs au Parlement européen.

"Je suis surpris de voir que c'est la forme de ma riposte qui retient l'attention médiatique comme pour mieux éviter de parler du fond, la démesure des moyens, la gravité des saisies", déclare Jean-Luc Mélenchon.

Interrogé sur la chute de sa cote de popularité après ces incidents, il répond : "L'image ça va et ça vient (...) Les milieux populaires s'identifient à mon insoumission. Mes persécuteurs seront confondus à coup de bulletins de vote aux européennes".

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