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Les négociations en Guyane butent sur la présence des médias

Jeudi 30 Mars 2017

CAYENNE (Reuters) - Les négociations entre un collectif de Guyanais et les ministres de l'Intérieur et de l'Outre-mer Matthias Fekl et Ericka Bareigts, qui visent à sortir la Guyane de plus de dix jours de conflit social, n'ont pu débuter comme prévu jeudi, a constaté un journaliste de Reuters.
 
Les collectifs, qui exigeaient que la presse puisse assister aux négociations, ont essuyé une fin de non-recevoir et sont alors sortis de la préfecture, où doivent se tenir les discussions.
Ils ont rejoint en fin de matinée les centaines de manifestants venus les soutenir sous une pluie battante.
 
Le collectif des "500 frères", soutenu par des centaines de manifestants, avait auparavant exigé le retrait du dispositif de sécurité érigé face à la préfecture. Certains ont enlevé eux-mêmes des barrières dans une ambiance tendue.
 
Il a également appelé à lever les barrages routiers afin que le maximum d'habitants puisse se rendre devant la préfecture et continue à faire pression pour l'accès des médias aux négociations. Les ministres de l'Intérieur et de l'Outre-Mer se sont rendus en Guyane pour tenter de dénouer la crise.
 
Le porte-parole du gouvernement français a démenti jeudi que le futur plan d'aide pour la Guyane soit d'un montant de quatre milliards d'euros sur près de dix ans, comme l'affirment Les Echos.
 
"Je ne sais pas d'où est sorti ce chiffre, mais ce chiffre n'est pas le chiffre qui peut être validé par le gouvernement aujourd'hui", a dit Stéphane Le Foll lors du compte rendu du conseil des ministres.
 
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