BERLIN (Reuters) - Les exportations de l'Allemagne vers l'Iran ont augmenté de 26% l'année dernière, et de plus de 30% pour le seul mois de janvier, a annoncé lundi un économiste à la Chambre de commerce et d'industrie (DIHK) allemande.
Les échanges entre l'Allemagne et l'Iran ont représenté 2,9 milliards d'euros en 2016, contre 2,4 milliards en 2015, année de la levée des sanctions économiques contre la République islamique, selon les données publiées par l'Office fédéral de la statistique.
Les exportations de produits allemands ont représenté 2,6 milliards d'euros de ce montant.
Volker Treier, économiste à la DIHK, a dit à Reuters que l'objectif d'échanges à 5 milliards d'euros d'ici la fin de 2018 restait valable.
"Avec ces taux de croissance, cela est certainement réalisable", a-t-il dit, ajoutant cependant qu'atteindre un objectif de 10 milliards d'euros dans 10 ans, fixé lors d'une estimation précédente, serait probablement plus long à atteindre.
Une partie du problème vient de la réticence des principales banques à participer à des projets avec l'Iran alors que certaines sanctions américaines restent en place.
Une autre difficulté provient du fait que les banques iraniennes ne satisfont pas souvent aux normes internationales, a-t-il souligné.
En 2015, l'Iran et six grandes puissances internationales ont conclu un accord encadrant ses activités nucléaires en échange de la levée des sanctions économiques.
Elu fin 2016, le président américain Donald Trump a déclaré vouloir davantage de fermeté vis-à-vis de l'Iran. En février, l'administration Trump a annoncé de nouvelles en riposte au test d'un missile balistique par Téhéran.
Les échanges entre l'Allemagne et l'Iran ont représenté 2,9 milliards d'euros en 2016, contre 2,4 milliards en 2015, année de la levée des sanctions économiques contre la République islamique, selon les données publiées par l'Office fédéral de la statistique.
Les exportations de produits allemands ont représenté 2,6 milliards d'euros de ce montant.
Volker Treier, économiste à la DIHK, a dit à Reuters que l'objectif d'échanges à 5 milliards d'euros d'ici la fin de 2018 restait valable.
"Avec ces taux de croissance, cela est certainement réalisable", a-t-il dit, ajoutant cependant qu'atteindre un objectif de 10 milliards d'euros dans 10 ans, fixé lors d'une estimation précédente, serait probablement plus long à atteindre.
Une partie du problème vient de la réticence des principales banques à participer à des projets avec l'Iran alors que certaines sanctions américaines restent en place.
Une autre difficulté provient du fait que les banques iraniennes ne satisfont pas souvent aux normes internationales, a-t-il souligné.
En 2015, l'Iran et six grandes puissances internationales ont conclu un accord encadrant ses activités nucléaires en échange de la levée des sanctions économiques.
Elu fin 2016, le président américain Donald Trump a déclaré vouloir davantage de fermeté vis-à-vis de l'Iran. En février, l'administration Trump a annoncé de nouvelles en riposte au test d'un missile balistique par Téhéran.