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Les droits de l'homme s'amenuisent en Tanzanie

Jeudi 5 Décembre 2019

Les libertés fondamentales reculent en Tanzanie depuis l'arrivée au pouvoir du président John Magufuli (photo), en 2015. À la mi-novembre, la Tanzanie a franchi un nouveau cap en se retirant de la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples. Le procès du journaliste Érick Kabendera, emprisonné depuis fin juillet a, une nouvelle fois, été reporté. Il est désormais attendu au tribunal le 18 décembre. Il est poursuivi pour évasion fiscale et blanchiment d'argent.
 
Pour les défenseurs des droits de l'homme, il s'agit d'un prétexte pour museler la presse. Cette « affaire » met en lumière le recul des libertés fondamentales depuis l'arrivée au pouvoir du président John Magufuli. La Cour africaine des droits de l'homme et des peuples siège en Tanzanie, mais les ressortissants de ce pays n'ont plus le droit de la saisir. La Tanzanie l'a fait savoir à l'Union africaine, à la mi-novembre. Il suffisait de la notifier pour que soit actée la décision.
 
Pour l'ONG Amnesty International, il s'agit d'« une preuve de plus de l'hostilité croissante du gouvernement tanzanien à l'égard des droits humains et de leurs défenseures. » (RFI)
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