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Drame en Sibérie - Le bilan de l’accident minier en Russie s’alourdit à 52 morts

Vendredi 26 Novembre 2021

L’accident s’est produit vers 02h35 jeudi dans la mine de Listviajnaïa dans la ville de Gramoteïno.
 
Le bilan de l’accident qui s’est produit jeudi dans une mine de Sibérie est monté à 52 morts, ont rapporté les agences de presse russes en citant une source au sein des services de secours.
 
«Selon des informations préliminaires, personne n’a survécu dans la mine. 52 personnes sont mortes», a déclaré cette source, citée par l’agence officielle TASS. Les agences de presse RIA Novosti et Interfax ont également rapporté cette déclaration, en précisant qu’il y avait 46 mineurs et 6 sauveteurs parmi les morts.
 
Le bilan initial établi par les autorités faisait état de 14 morts, dont 11 mineurs et trois secouristes, ainsi que de 35 mineurs et trois secouristes disparus.
 
L’accident s’est produit vers 01h35 GMT (02h35 en Suisse) jeudi dans la mine de Listviajnaïa dans la ville de Gramoteïno, dans la région sibérienne de Kemerovo, où sont situées de nombreuses mines de charbon.
 
Le Comité d’enquête russe, chargé des principales affaires dans le pays, a ouvert une enquête pour «violation des normes de sécurité», et a annoncé dans la soirée l’arrestation du directeur de la mine, de son adjoint, ainsi que du responsable de la zone où l’accident a eu lieu. La mine appartient à la société SDS-Ugol, l’un des plus gros producteurs de charbon de Russie.
 
Les opérations de recherches, qui ont duré toute la matinée, ont été suspendues dans l’après-midi à cause d’un risque d’explosion.
 
«Risque élevé d’explosion»
 
Un accident dans la mine de Listviajnaïa avait déjà eu lieu en octobre 2004, lorsqu’une explosion de méthane avait tué 13 personnes. Selon les médias russes, une explosion y avait tué cinq personnes en 1981, à l’époque soviétique.
 
Les accidents dans les mines de Russie, comme ailleurs en ex-URSS, sont souvent liés au laxisme dans l’application des normes de sécurité, à une mauvaise gestion ou à des équipements vétustes remontant à l’époque soviétique. (ATS)
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