HAMBOURG, Allemagne (Reuters) - Le distributeur de produits de la mer Deutsche See poursuit Volkswagen qu'il accuse de l'avoir trompé en lui présentant les véhicules qu'il lui a loués comme étant prétendument conformes aux normes environnementales.
C'est la première entreprise allemande à attaquer en justice le plus important constructeur automobile européen dans le cadre du "Dieselgate".
Deutsche See, qui loue 500 véhicules à Volkswagen, a dit qu'il n'avait pu parvenir à un accord amiable. Les discussions ont été rompues lorsque VW a remplacé les managers concernés par des avocats et des experts en relations publiques.
Selon le Bild am Sonntag, Deutsche See réclame 11,9 millions d'euros de dommages et intérêts à Volkswagen. Deutsche See n'était pas joignable dans l'immédiat pour s'exprimer sur cette somme.
Volkswagen a dit qu'il n'avait pas encore connaissance du dossier et qu'il ne pouvait donc s'exprimer à ce sujet.
Le constructeur de Wolfsburg avait reconnu en septembre 2015 qu'il avait employé un logiciel permettant de fausser les tests d'émissions polluantes aux Etats-Unis.
L'affaire lui a coûté plus de 20 milliards d'euros jusqu'à présent et le parquet de Brunswick a annoncé fin janvier avoir élargi son enquête sur ce scandale, en précisant qu'il soupçonnait désormais Martin Winterkorn, ex-président du directoire du groupe automobile, d'avoir eu connaissance de cette manipulation plus tôt qu'il ne l'a dit en public.
C'est la première entreprise allemande à attaquer en justice le plus important constructeur automobile européen dans le cadre du "Dieselgate".
Deutsche See, qui loue 500 véhicules à Volkswagen, a dit qu'il n'avait pu parvenir à un accord amiable. Les discussions ont été rompues lorsque VW a remplacé les managers concernés par des avocats et des experts en relations publiques.
Selon le Bild am Sonntag, Deutsche See réclame 11,9 millions d'euros de dommages et intérêts à Volkswagen. Deutsche See n'était pas joignable dans l'immédiat pour s'exprimer sur cette somme.
Volkswagen a dit qu'il n'avait pas encore connaissance du dossier et qu'il ne pouvait donc s'exprimer à ce sujet.
Le constructeur de Wolfsburg avait reconnu en septembre 2015 qu'il avait employé un logiciel permettant de fausser les tests d'émissions polluantes aux Etats-Unis.
L'affaire lui a coûté plus de 20 milliards d'euros jusqu'à présent et le parquet de Brunswick a annoncé fin janvier avoir élargi son enquête sur ce scandale, en précisant qu'il soupçonnait désormais Martin Winterkorn, ex-président du directoire du groupe automobile, d'avoir eu connaissance de cette manipulation plus tôt qu'il ne l'a dit en public.