Selon le dernier bilan provisoire du mercredi 23 avril, trois nouvelles personnes sont décédées du virus du chikungunya, portant le total à neuf décès.
L’épidémie de chikungunya ne faiblit pas. Le virus progresse et continue de faire des victimes sur l’île de La Réunion. Dans son bulletin hebdomadaire, Santé publique France a rapporté trois nouveaux décès "liés au chikungunya" mercredi 23 avril. Le dernier bilan provisoire indique que neuf personnes sont décédées depuis le début de l’épidémie.
Yannick Neuder, ministre de la Santé, a estimé qu'environ 120 000 personnes pourraient avoir été contaminées par cette maladie infectieuse transmise par le moustique-tigre. "Depuis le début de l'année, neuf décès survenus entre les semaines 11 et 14 (soit du 10 mars au 6 avril), chez des personnes de plus de 70 ans porteuses de comorbidités, ont été classés comme liés au chikungunya", a indiqué l’agence sanitaire, comme rapporté par franceinfo. Ce chiffre s'ajoute aux "neuf autres décès", dont celui d’un nourrisson.
Une épidémie qui "se stabilise à un haut niveau de transmission"
Santé publique France indique que l’épidémie semble "se stabiliser à un haut niveau de transmission". Le président Emmanuel Macron, en visite à La Réunion mardi 23 avril, a pu constater les conséquences de cette épidémie. Actuellement, aucun traitement spécifique n'existe pour lutter contre le chikungunya.
Une campagne de vaccination a été lancée début avril, avec déjà 40 000 doses de vaccin livrées à La Réunion, et 60 000 doses supplémentaires ont été commandées pour l'île.