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Zambie: à l'approche de la présidentielle, le président Lungu déploie l’armée dans le pays  02/08/2021

À moins de deux semaines du scrutin présidentiel et législatif du 12 août, Edgar Lungu a annoncé dimanche 1er août qu’il recourait aux militaires pour suppléer les forces de police afin de limiter les violences pré-électorales. La société civile dénonce une tentative « draconienne » visant à museler l’opposition. …
 
En aucun cas, selon plusieurs universitaires et responsables de la société civile zambienne, cités par l’AFP, qui estiment que la situation ne justifie pas un tel déploiement et dénoncent « une mesure désespérée pour effrayer les électeurs ». Edgar Lungu, élu lors d’un scrutin contesté en 2016, brigue aujourd’hui un deuxième mandat.
 
Son principal rival, Hakainde Hichilema, a été arrêté à plusieurs reprises depuis qu’il a annoncé sa candidature à la présidentielle.Au mois de juin, l’ONG Amnesty international pointait déjà la répression « brutale » menée par le chef de l’État contre toute dissidence, et qualifiait la Zambie de pays « où les droits humains sont en crise ». (RFI)
 
 

Burkina Faso : des enfants soldats toujours plus nombreux  02/08/2021

Début juin, dans la région du Sahel au Burkina Faso, le village de Solhan était victime d’une attaque meurtrière perpétrée par un groupe armée. Ce groupe était majoritairement composé d’enfants et d’adolescents âgés entre 12 et 14 ans. Depuis le début de l’année, le nombre d’enfants recrutés par des groupes armés au Burkina Faso aurait été multiplié par cinq. La pauvreté, l’accès très restreint à l’éducation et les conflits qui endeuillent la région, entre autres, font d’eux les cibles idéales pour les rabatteurs.
 
"Nous voyons sur le terrain des enfants qui ont faim, qui n'ont pas accès à l'éducation. Nous voyons des enfants qui sont en colère parce qu'ils ne comprennent pas ce qui est arrivé à leurs parents qui ont été tués sans explication, sans aucune forme de justice. L'armée commet aussi des exactions devant eux et ces actions contribuent à les traumatiser à vie. Donc, ces enfants sont effectivement très vulnérables et c'est vraiment le moment d'agir", explique Aimouna Ba, responsable des opérations des Femmes pour la Dignité du Sahel. (AfricaNews)

Tanzanie: l'opposition appelle à manifester contre l'arrestation de son leader  02/08/2021

Le principal parti d'opposition tanzanien, Chadema, a appelé samedi à manifester contre l'arrestation de son leader, précisant avoir déposé un recours en justice contre les accusations de "terrorisme" le visant. Le président de Chadema, Freeman Mbowe, a été arrêté il y a dix jours avec d'autres figures du parti à Mwanza, une ville du nord-ouest où ils prévoyaient un rassemblement pour demander des réformes constitutionnelles.
 
Lors d'un point de presse samedi, le secrétaire général du Chadema, John Mnyika, a déclaré que le parti avait déposé un recours juridique, affirmant que M. Mbowe avait été inculpé sans la présence de son avocat, ce qui constitue une violation de ses droits. M. Mnyika a également exhorté les membres et les partisans du parti à manifester pacifiquement contre les accusations "fabriquées" visant M. Mbowe avant la prochaine audience prévue le 5 août. (AFP)

Des centaines de manifestants dans les rues de N'Djamena  31/07/2021

Plusieurs centaines de personnes ont manifesté jeudi à N'Djamena contre la junte qui dirige le Tchad depuis la mort d'Idriss Déby Itno, encadrées par un fort dispositif policier, a constaté un journaliste de l'AFP. Des associations de la société civile et le parti "Les Transformateurs" de l'opposant Succès Masra ont appelé à manifester contre "la confiscation du pouvoir" du Conseil militaire de transition (CMT), dirigé par le fils d'Idriss Déby, Mahamat Idriss Déby Itno, et "exiger la révision de la charte actuelle et l'organisation d'une conférence nationale souveraine, inclusive et globale". …
 
"Nous marchons pour exiger le rétablissement de la démocratie et de la justice, gages d'une véritable paix", a indiqué à l'AFP Narcisse, un jeune de 22 ans, brandissant une affiche "non à la monarchie". … "Nous allons continuer à marcher jusqu'à l'instauration d'un pouvoir civil. La France doit choisir le peuple tchadien comme son véritable interlocuteur et non un petit groupe d'individus, ou elle sera l'ennemi éternel du peuple tchadien", a déclaré Max Loalngar, porte-parole de Wakit Tamma, une plateforme de l'opposition. (AFP)

RDC: nouvelles arrestations d'officiers au sein des FARDC  30/07/2021

Six militaires, dont cinq officiers supérieurs de l’Armée congolaise basés à Beni, ont été mis à la disposition de la justice militaire mardi 27 juillet. Selon le porte-parole de l’inspection générale des FARDC, ils sont accusés d’avoir détourné les fonds destinés aux troupes déployées dans l’est de la RDC dans le cadre de la lutte contre les groupes armés.
 
C’est dans le cadre d’un contrôle général, lancé depuis plus d’une semaine, et qui concerne les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu, placées sous état de siège. Avant eux, 11 autres officiers ont été arrêtés à Bunia. Parmi les officiers concernés, il y a le colonel Polydor Lumbu Mutindu. Il est chargé de l’administration et de la logistique au secteur opérationnel Sukola 1 Grand Nord. Il y a également trois lieutenants-colonels, un major et un sergent. (RFI)

Nigeria : des survivants de la traite des êtres humains s'expriment  30/07/2021

Des survivants de la traite des êtres humains ont manifesté à Abuja, au Nigeria jeudi à la faveur de la journée internationale consacrée à la lutte contre ce phénomène célébrée le 30 juillet. Au Nigeria et dans plusieurs pays, les victimes sont souvent attirées par la perspective d'un bon emploi à l'étranger, mais finissent souvent dans des maisons closes, travaillent comme domestiques ou se livrent à de lourds travaux manuels si elles ne sont pas vendues et sont dans le monde entier.
 
Jeudi, des survivants manifestants ont remis leurs mésaventures au goût du jour. … En 2018, environ 50 000 victimes de la traite des êtres humains ont été détectées et signalées par 148 pays, selon les Nations unies. (AfricaNews)

Covid-19: au Burundi, la situation de deux communes du nord-est alarme  28/07/2021

Dans le nord-est du Burundi, deux communes plutôt rurales, Kiremba et Kirundo, font face depuis la semaine dernière à une brusque flambée de cas de Covid-19. En une semaine, les contaminations ont été multipliées par plus de trois, avec près de 600 cas détectés. La situation à Kiremba et Kirundo est d’autant plus inquiétante que les autorités ne savent pas jusqu’ici de quel variant il s’agit ni d’où il vient. Elles soupçonnent néanmoins une contamination depuis le Rwanda voisin où le variant Delta est désormais majoritaire.
 
Le Burundi est pourtant l’un des derniers pays qui continue de refuser de rejoindre l’initiative Covax, le mécanise mis en place pour fournir les vaccins contre le Covid-19 aux pays africains. Les chiffres sont montés d'un coup. Sur les 119 communes que compte le Burundi, celles de Kirundo et Kiremba ont cumulé à elles seules près de 90% des tests positifs au Covid-19 de tout le pays la semaine dernière. (RFI)
 
 

Libye : le président Mohammed el-Menfi à Brazzaville fin juillet  19/07/2021

Initialement prévue les 15 et 16 juillet, la visite a dû être repoussée pour des raisons d’agenda. La visite à Brazzaville du président du conseil libyen Mohammed el-Menfi, initialement prévue les 15 et 16 juillet, comme annoncé par Jeune Afrique, a été reportée aux 26 et 27 juillet.
 
L’une des raisons invoquées pour le report : les contraintes d’agenda du président libyen. Invité au Congo par un courrier du président Denis Sassou Nguesso daté du 7 juillet, que JA a pu consulter, le président libyen est convié à Brazzaville pour « passer en revue l’évolution de la situation politique et sécuritaire en Libye, ainsi que les voies et moyens pour la restauration d’une paix durable (…) ».
 
Le président congolais entend recevoir son homologue libyen en sa qualité de chef du Comité de haut niveau de l’Union africaine sur la crise libyenne. Accusant bonne réception de l’invitation, ce sont les autorités libyennes qui ont suggéré de nouvelles dates pour la visite, dont celles du 26 et 27 juillet ont été acceptées par le président congolais. (Jeune Afrique)

Présidentielle à Sao Tomé-et-Principe: les fortes attentes des électeurs  19/07/2021

Les Santoméens ont voté hier dimanche 18 juillet pour choisir leur nouveau président parmi 19 candidats. Interrogés sur leurs attentes, de nombreux électeurs disent attendre du futur président qu'il soit capable d'unir la nation et de coopérer avec le Premier ministre pour faire avancer le pays.
 
A 31 ans, Romilson Silveira est un jeune très actif dans la société santoméenne. Avocat et président du Réseau panafricain des jeunes pour la culture de la paix, il considère que le pays a besoin d’« un président qui est plus actif, qui pourrait vraiment amener la stabilité politique et qui pourrait appuyer le gouvernement à trouver des investisseurs pour venir dans le pays ».
 
Un espoir partagé par Lara Sousa Dias, jeune étudiante en Relations internationales, qui estime que le nouveau président de la République doit être un leader capable d’unir la nation: « Qu’il soit un leader pour faire avancer le pays. Il doit être ami du peuple, il doit prendre de bonnes décisions. J’espère que cette élection se passe bien et que dans cinq ans on ne souffre pas encore ». (RFI)

Libye : le Conseil de sécurité insiste sur l’importance d’élections libres et crédibles en décembre  16/07/2021

Le Conseil de sécurité des Nations Unies a jugé important jeudi que des élections présidentielle et législatives libres et crédibles soient organisées en Libye comme prévu le 24 décembre 2021, et a exprimé son soutien aux autorités de transition chargées de gouverner le pays jusqu’à ces élections.
 
Les membres du Conseil ont entendu un exposé sur la situation dans ce pays par l’Envoyé spécial du Secrétaire général et chef de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL), Ján Kubiš, lors d’une réunion présidée par le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, dont le pays occupe la Présidence tournante du Conseil de sécurité en juillet.

Dans une déclaration publiée par la Présidence du Conseil, les Quinze ont insisté « sur l’importance d’élections présidentielle et législatives libres, équitables, régulières et crédibles» et souligné qu’il importait de mettre en place des dispositions « visant à assurer la participation pleine, égale et effective des femmes et l’inclusion des jeunes ». (ONU Info)
 
 

RDC: Médecins sans frontières sonne l'alarme sur le nombre de violences sexuelles  16/07/2021

L'an dernier, l'ONG médical a reçu près de 11 000 victimes de violences sexuelles dans les six provinces où elle intervient, soit 30 victimes par jour. Au-delà des soins qu'elle apporte, ces victimes sont souvent délaissées. Dans un rapport intitulé « la double peine », Médecins sans frontières (MSF) tire la sonnette d'alarme sur le nombre de violences sexuelles en République démocratique du Congo et sur le manque de prise en charge de ces victimes. (RFI)

Afrique du Sud : le président Ramaphosa dénonce une violence "provoquée et planifiée"  16/07/2021

Depuis le 9 juillet et l'arrestation de l'ancien président Jacob Zuma, l'Afrique du Sud est en proie à des émeutes et des pillages. En visite dans l'est du pays où ces violences ont commencé, le président Cyril Ramaphosa a dénoncé vendredi des troubles "planifiés". Après une semaine de violences, le gouvernement sud-africain cherche des responsables.
 
Les troubles et les pillages en Afrique du Sud "ont été provoqués, il y a des gens qui les ont planifiés et coordonnés", a accusé, vendredi 16 juillet, le président Cyril Ramaphosa, lors d'une visite à Durban, dans l'est, où les violences ont éclaté le 9 juillet.
 
"Nous allons les poursuivre, nous en avons identifié un bon nombre, nous ne permettrons pas l'anarchie et le chaos" dans le pays, a-t-il ajouté, alors que la police enquête sur 12 personnes soupçonnées d'être derrière le déchaînement de violence de ces derniers jours. (France24)
 

Covid-19: le manque de vaccins en Afrique est "inacceptable", selon la Banque mondiale  15/07/2021

Le manque d'accès aux vaccins en Afrique est "inacceptable", a affirmé le n°2 de la Banque mondiale, Axel van Trotsenburg, mercredi, à la veille d'une réunion à Abidjan pour définir le futur soutien financier de l'institution aux pays du continent. "C'est un énorme problème, il est inacceptable que seulement 1% de la population africaine soit vaccinée. Cela doit changer et nous devons faire beaucoup plus", a déclaré le directeur général des opérations de la Banque mondiale à l'AFP.
 
Alors que 70% de la population est vaccinée dans certains Etats développés, ce chiffre est de moins de 1% pour les pays les plus pauvres, selon l'ONU. Johnson & Johnson a annoncé en mars qu'il rendrait disponible pour l'Afrique jusqu'à 400 millions de doses de son vaccin à une injection, mais les premières livraisons ne devraient pas intervenir avant le troisième trimestre 2021.
 
"Nous allons fournir le financement, nous travaillons là-dessus et nous espérons faire des progrès très bientôt", a précisé M. Trotsenburg. "La vaccination est un pas nécessaire, c'est une maladie mondiale qui nécessite une solution mondiale. Cela veut dire que nous devons nous battre pour aider tous les pays", a-t-il ajouté.
 

La relance économique africaine au menu d'un sommet des chefs d'État en Côte d'Ivoire  15/07/2021

Abidjan accueille ce jeudi un sommet de chefs d’État à l’occasion de la « 20e reconstitution » des ressources de l'Association internationale de développement (IDA-20), un fond de la Banque mondiale visant à accorder des prêts et des subventions à taux zéro ou faible aux pays pauvres ou en voie de développement afin de stimuler la croissance économique. C’est aussi l’occasion pour les dirigeants de la région de multiplier les rencontres bilatérales.
 
Ce sommet, organisé à l’initiative du président ivoirien Alassane Ouattara, se tient à l’hôtel Ivoire à Abidjan et a pour objectif de discuter des moyens de soutenir la relance économique sur le continent, après la crise engendrée par la pandémie de Covid-19. Quels secteurs faut-il privilégier et comment favoriser les créations d’emplois ? Le sommet fait suite à celui de Paris, au mois de mai dernier, sur le financement des économies africaines.
 
L'Association internationale de développement (IDA) est un fond, alimenté tous les trois ans par les pays riches, censé profiter à 74 pays pauvres ou en voie de développement, et dont 39 se trouvent sur le continent africain.

Au Mali, l'abbé Léon Dougnon a été libéré  15/07/2021

Au Mali, l’abbé Léon Dougnon a été libéré mardi 13 juillet dans l'après-midi. Le curé du village de Ségué, dans la région de Mopti, avait été enlevé le 21 juin dernier, il y a trois semaines et demie, alors qu’il voyageait en compagnie de quatre autres fidèles chrétiens. C’était à proximité de la ville de Bandiagara. Ils se rendaient à des obsèques dans la région de Ségou.
 
L'acte n'a jamais été revendiqué, mais des sources locales pointent les jihadistes de la katiba Macina, affilée au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), lié à Aqmi, et qui est notoirement active dans la zone. Les ravisseurs avaient rapidement libéré ses compagnons de route, mais pas l’abbé Léon. Ses ravisseurs l’ont déposé au bord de la route, entre Mopti et Koro.
 
Il a passé la nuit dans un village près de Bandiagara, chez des proches, où il compte rester quelque temps pour se reposer, avant de reprendre son poste de curé dans le village de Ségué. Et aujourd’hui, l’abbé Léon tient à remercier toutes les personnes qui ont prié pour lui et qui ont œuvré pour sa libération. (RFI)

Covid-19 : la crise pousse l’Afrique à produire elle-même des vaccins  14/07/2021

Alors que la vaccination contre le Covid-19 tarde à décoller en Afrique, l’Égypte est devenue le premier pays sur le continent à produire sur place des vaccins contre le coronavirus. L’enjeu est de taille et politique désormais pour les États africains qui ne parviennent pas à se procurer les doses nécessaires pour vacciner leurs populations. D’après l’OMS, plus de 1,6 million de doses ont été déployées en Afrique par le mécanisme Covax.
 
Par ailleurs, plus de 20 millions de doses des vaccins Johnson et Johnson/Janssen et Pfizer-BioNTech sont attendues très prochainement sur le continent africain, en provenance des États-Unis. Pour autant, le Dr Moeti, directrice Afrique de l’organisation, a appelé les pays africains à mettre à profit la période actuelle pour planifier la multiplication des sites de vaccination et sensibiliser les populations à avoir davantage confiance dans les vaccins.
 
Certains pays comme l’Afrique du Sud et l’Algérie ont annoncé lancer prochainement leur production locale de vaccins. D’autres comme l’Égypte, le Maroc et le Sénégal accélèrent. (Le Point)

Macron "préoccupé" par la situation politique au Mali  14/07/2021

Le président français Emmanuel Macron s'est dit "préoccupé" vendredi par la situation politique au Mali, théâtre de deux coups d'Etat successifs en moins d'un an, exprimant même sa "défiance" à l'égard de la junte de Bamako. "Nous avons une approche extrêmement prudente car la situation me préoccupe sur le plan politique", a expliqué le président lors d'une conférence de presse commune avec son homologue nigérien Mohamed Bazoum à l'Elysée.
 
"Au vu de l'expérience des 10 derniers mois, j'ai plutôt de la défiance", a-t-il dit à propos des autorités à la tête d'un pays qui était jusqu'ici central dans la structuration de la lutte antijihadiste pilotée par la France au Sahel. Paris a repris la semaine dernière avec le Mali la coopération militaire qu'il avait interrompue suite à l'arrestation du président et du Premier ministre par l'homme fort du pays, le général Goïta.
 
"Ayant eu les garanties de la part de la transition malienne, nous avons repris des opérations conjointes", a ajouté le président renvoyant la responsabilité à l'Union africaine et à la communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest (Cédéao) "de s'assurer que la transition respecte bien tous les principes qui ont été fixés". (AFP)





 

Tchad: la société civile s'inquiète du sort des rebelles du Fact emprisonnés  09/07/2021

Le 9 mai, le chef d'état-major des armées, Abakar Abdelkerim Daoud, était accueilli triomphalement à Ndjamena après des semaines d'affrontement avec les rebelles du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad près de Nokou. Les rebelles faits prisonniers ont été présentés à la presse. Deux mois plus tard, la société civile tchadienne s'inquiète du sort de six responsables du Fact dont elle est sans nouvelle et des conditions de détention de ces prisonniers de guerre.
 
Échanger avec les prisonniers de guerre, c'était l'objectif de la visite à la prison de Klessoum de la Casidho. Selon cette organisation de la société civile proche du pouvoir, 505 rebelles du Fact y sont détenus dans des conditions qu'elle estime correctes. « Les prisonniers ont exprimé des retards dans la prise en charge des soins. Concernant l'alimentation, ils ont dit que c'était un peu difficile au départ, mais la situation s'est rétablie. Mais ils veulent surtout que la procédure judiciaire avance très rapidement, car ils veulent être fixés sur leur sort », rapporte Mahamat Digadimbaye, le coordinateur national de la Casidho. (RFI)
 
 

La RD Congo lance ses états généraux des mines  09/07/2021

La République démocratique du Congo organise les états généraux des mines, pilier de son économie, mais qui contrastent avec la pauvreté de la population et les maigres mobilisations financières de l’État. Patrons d’entreprises minières, société civile et autorités dressent ensemble un état des lieux des mines depuis jeudi à Kinshasa.
 
La ministre des mines Antoinette Nsamba a ouvert les travaux de trois jours, sur un ton ferme vis-à-vis de sa propre administration. « Il n’est pas normal que les privés réussissent là où l’administration et les entreprises publiques minières échouent de manière cyclique. Ensemble, nous avons le devoir de passer de l'échec programmé à une stratégie de développement minier où le pays gagne, les investisseurs gagnent, préservent leur réputation et où les communautés se construisent au-delà des réserves minières », a-t-elle lancé.
 
Pour ce faire, le gouvernement devra sortir des sentiers battus, a insisté l’expert Kalaa Mpinga, invité spécial au forum.

Sénégal : Human Rights Watch estime vague la nouvelle loi sur le terrorisme  08/07/2021

Les deux nouvelles lois récemment adoptées par le Parlement sénégalais pour renforcer la lutte contre le « terrorisme » ne passent pas auprès d’Human Rights Watch (HRW). L’ONG internationale de défense des droits de l’homme estime en effet, dans un communiqué rendu public le 05 juin dernier, que ces lois «font peser un risque sur la protection des libertés fondamentales au Sénégal.»
 
Qualifiant ces textes de «vagues», elle exprime ses craintes de voir ces lois «utilisée pour criminaliser les activités politiques pacifiques et porter atteinte à la liberté d’association et de réunion». Si l’ONG estime «légitimes» les «inquiétudes (…) au sujet de l’influence croissante des groupes armés islamistes au Sénégal», elle juge que les autorités sénégalaises devraient «s’assurer que ces lois ne sont pas instrumentalisées pour supprimer les droits fondamentaux» garantis par la constitution.
 
Le gouvernement devrait renvoyer les deux lois au Parlement pour amender les dispositions problématiques, alors que le Conseil constitutionnel sénégalais doit se prononcer sur un recours en annulation introduit fin juin par 21 députés d’opposition. (AFRIMAG)

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