




En République centrafricaine (RCA), l’opposition dénonce des dispositions figurant dans le nouveau code électoral, promulgué par le chef de l’État le 2 juillet 2024, qui seraient contraires à la Constitution adoptée en 2023. En cause, notamment, la notion de « Centrafricain d’origine » pour pouvoir se présenter à différentes élections.…
Le président de la Centrafrique, Faustin-Archange Touadera, a promulgué la semaine dernière le nouveau code électoral. Pour ses partisans, ce texte est une simple mise à jour de celui de 2020, pour le rendre conforme à la nouvelle Constitution de 2023. Il reprend ainsi des conditions d'éligibilité plus fermées pour la présidence, ou encore une durée de 7 ans pour tous les mandats nationaux et locaux.
Les opposants, pour leur part, dénoncent des dispositions problématiques, et même contraires à cette loi fondamentale qu'ils refusent toujours de reconnaître.
Pour l'opposition, la composition de l'Autorité nationale des élections demeure le point de blocage fondamental à une participation aux prochains scrutins. Mais elle relève aussi des incohérences dans le nouveau code électoral et même des divergences avec la Constitution.…
Autre problème : la loi prévoit une mise à jour de la liste électorale au moins un an avant chaque scrutin. Or, l'actuelle date de 2020. Et les autorités veulent organiser les élections locales en octobre prochain. [RFI]
ENQUETES & REPORTAGES - 11/01/2025 |