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«Wanted» : enquête sur les 20 Africains les plus recherchés

Mercredi 1 Septembre 2021

François Compaoré
François Compaoré
Pour de bonnes ou de mauvaises raisons, parce qu’ils refusent de rendre des comptes ou craignent pour leur vie, tous ont fui leur pays pour un exil aussi précaire qu’indéfini. Une liste qui ne cesse de s’allonger… Un ultime sursis est toujours bon à prendre avant que la justice ne vous rattrape, inexorablement. C’est ce que doit se dire François Compaoré, 67 ans, dont l’extradition de la France vers le Burkina Faso a été suspendue in extremis le 6 août par la Cour européenne des droits de l’homme.
 
Quatre ans ou presque après son interpellation à l’aéroport parisien de Roissy sur la base d’un mandat d’arrêt émis par les autorités de son pays pour son implication présumée dans l’assassinat du journaliste Norbert Zongo, le frère cadet de Blaise, celui que l’on surnommait « le petit président », vit toujours à Paris. Si loin et si proche à la fois de la MACO, la maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou, qu’il redoute tant.
 
Quatre ans, c’est long au regard des quatre mois et trois semaines qui furent nécessaires à ce qui tient lieu de justice aux Émirats arabes unis pour extrader vers l’Algérie l’ancien patron du géant pétrolier Sonatrach Abdelmoumen Ould Kaddour, livré menotté le 4 août sur l’aéroport d’Alger et aussitôt incarcéré à la prison d’El Harrach pour soupçons de corruption. Ainsi va le sort de ceux qui, à tort ou à raison, ont fui la justice de leur propre pays pour se réfugier sous d’autre cieux : mieux vaut trouver asile dans un État de droit. (Lire la suite dans Jeune Afrique)
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