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Un ex-conseiller de Trump accusé d'avoir "entravé" l'enquête russe

Lundi 30 Octobre 2017

Washington - Un ex-membre de l'équipe de campagne de Donald Trump, George Papadopoulos (photo), a été mis en accusation et a plaidé coupable d'avoir menti aux enquêteurs du FBI, a annoncé lundi le procureur spécial chargé de l'enquête russe à Washington.

M. Papadopoulos, qui était chargé des questions de politique étrangère, a par ses fausses déclarations "entravé l'enquête en cours du FBI sur l'existence de liens ou de coordination éventuels entre des personnes associées à la campagne et le gouvernement russe pour interférer dans l'élection présidentielle de 2016", souligne l'acte d'accusation signé par le procureur Robert Mueller.

George Papadopoulos est accusé d'avoir menti sur les contacts qu'il a entretenus à partir du mois de mars 2016 avec des intermédiaires du gouvernement russe.

L'un de ces intermédiaires présenté comme "le professeur" a affirmé en avril 2016 à M. Papadopoulos que les Russes détenaient de quoi "salir" la candidate Hillary Clinton sous la forme de "milliers d'emails", peut-on lire dans l'acte d'accusation.

M. Papadopoulos a alors tenté "à de multiples reprises" de mettre en contact la campagne de Donald Trump et des officiels russes et a travaillé à une possible rencontre entre Vladimir Poutine et le candidat républicain, qui n'a pas eu lieu.

Le piratage d'un compte email de l'ancien directeur de campagne de la candidate démocrate Hillary Clinton, John Podesta, et du parti démocrate a été rendu public en juin.

Les milliers d'emails piratés sur ont ensuite été diffusés en octobre par le site internet WikiLeaks pendant la campagne présidentielle.

Après l'élection de novembre 2016, les services de renseignement américains avaient conclu à des interférences de la Russie pour tenter d'influencer le résultat du scrutin.

George Papadopoulos a dans un premier temps nié ou minimisé ses contacts avec des intermédiaires russes avant d'accepter de collaborer avec le procureur spécial. Après avoir été interrogé par les services du FBI, il avait par exemple désactivé son compte Facebook pour supprimer des conversations avec le "professeur" précise encore l'acte d'accusation.
 
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