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Trump soutient la loi sur la surveillance d'internet

Jeudi 2 Mars 2017

Trump soutient la loi sur la surveillance d'internet
WASHINGTON (Reuters) - Le gouvernement de Donald Trump souhaite renouveler sans l'amender la loi FISA sur la surveillance d'internet, dont certains aspects sont dénoncés par les défenseurs de la vie privée, a déclaré mercredi un responsable de la Maison blanche.
 
"L'administration estime qu'elle est nécessaire pour protéger la sécurité de la nation", a dit à Reuters ce responsable sous le sceau de l'anonymat.
 
Certains élus du Congrès, qu'ils soient démocrates ou républicains, sont favorables à une limitation des dispositifs prévus par la loi FISA (Foreign Intelligence Surveillance Act), qui autorise les Etats-Unis à pratiquer une vaste surveillance de la Toile.
 
La loi, dont la première version remonte à 1978, s'est hissée au devant de l'actualité en 2013 grâce aux révélations de l'ancien consultant de l'Agence nationale de sécurité (NSA) Edward Snowden sur l'espionnage des courriels et autres communications électroniques.
 
Certaines de ses dispositions doivent expirer à la fin de l'année, à moins que le gouvernement ne les reconduise.
 
Il en va ainsi de la section 702, qui autorise Prism et Upstream, deux programmes de surveillance d'internet dont le mode de fonctionnement détaillé a été mis en lumière par Snowden.
 
Prism récolte auprès de Google, Facebook, Microsoft, Apple et d'autres groupes du secteur des technologies les métadonnées reçues ou envoyées par une cible étrangère placée sous surveillance.
 
Upstream permet à la NSA de puiser directement dans les flux de données circulant dans les infrastructures réseau.
 
Les responsables des services de renseignement jugent ces deux programmes indispensables à la sécurité des Etats-Unis.
 
Mais plusieurs élus démocrates et républicains souhaitent modifier la section 702 afin d'assurer une meilleure protection de la vie privée des Américains.
 
Si la loi FISA est censée fixer les règles de surveillance des étrangers, une partie des communications des Américains sont en effet également collectées pour des raisons à la fois techniques et pratiques.
 
De telles collectes sont présentées comme "fortuites" par les services de renseignement mais les groupes de défense de la vie privée dénoncent des saisies illégales de données, sans contrôle judiciaire, qui pourraient concerner des milliers voire des millions d'Américains.
 
 
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