Un peu perdue de vue ces derniers temps avec l’exposition médiatique permanente du président de la République, l’opposition est sortie de son silence hier avec la publication d’un communiqué relatif aux modifications constitutionnelles soumises à l’assemblée nationale par l’Exécutif. A cet effet, Idrissa Seck, Ousmane Sonko, Madické Niang et Issa Sall « estiment que des réformes d’une si grande ampleur ne seraient légitimes que si elles sont effectuées par voie référendaire. »
Selon la note publiée hier et co-signée par les 4 ex-candidats à l’élection présidentielle du 24 février 2019, la démarche du chef de l’Etat consistant à passer par la voie parlementaire pour « des modifications aussi substantielles de la Constitution » est d’autant plus inacceptable qu’elle a été initiée « en l’absence de toute forme de concertation. »
Condamnant « la démarche entreprise (par le chef de l’Etat) pour modifier à nouveau la Constitution », Idrissa Seck, Ousmane Sonko, Madické Niang et Issa Sall rappellent que la charte fondamentale a déjà fait l’objet de changements avec le référendum populaire de mars 2016. Aujourd’hui, ajoutent-ils, « supprimer le poste de premier ministre exige une nouvelle consultation du Peuple souverain. » Ils se disent d’autant plus fondés à exiger cette voie populaire que « ce projet n’a été mentionné dans aucun des programmes proposés aux Sénégalais lors de l’élection présidentielle du 24 février 2019. »
Dans l’exposé des motifs du projet de loi portant révision de la Constitution, le gouvernement s’appuie, en particulier, sur la réduction du mandat présidentiel de 7 à 5 ans pour soutenir l’exigence de « permettre au président de la République, ayant souscrit des engagements devant le peuple, de répondre aux demandes du pays en imprimant plus de célérité, d’efficacité et d’efficience à l’action gouvernementale. »
La rencontre entre les 4 chefs de l’opposition s’est déroulée hier jeudi au domicile de Me Madické Niang, mais en l’absence du leader du PUR, « absent du territoire national » et qui, « après avoir échangé avec le Président Madické Niang, a marqué son accord sur la position des trois autres candidats. », lit-on dans le communiqué.
Selon la note publiée hier et co-signée par les 4 ex-candidats à l’élection présidentielle du 24 février 2019, la démarche du chef de l’Etat consistant à passer par la voie parlementaire pour « des modifications aussi substantielles de la Constitution » est d’autant plus inacceptable qu’elle a été initiée « en l’absence de toute forme de concertation. »
Condamnant « la démarche entreprise (par le chef de l’Etat) pour modifier à nouveau la Constitution », Idrissa Seck, Ousmane Sonko, Madické Niang et Issa Sall rappellent que la charte fondamentale a déjà fait l’objet de changements avec le référendum populaire de mars 2016. Aujourd’hui, ajoutent-ils, « supprimer le poste de premier ministre exige une nouvelle consultation du Peuple souverain. » Ils se disent d’autant plus fondés à exiger cette voie populaire que « ce projet n’a été mentionné dans aucun des programmes proposés aux Sénégalais lors de l’élection présidentielle du 24 février 2019. »
Dans l’exposé des motifs du projet de loi portant révision de la Constitution, le gouvernement s’appuie, en particulier, sur la réduction du mandat présidentiel de 7 à 5 ans pour soutenir l’exigence de « permettre au président de la République, ayant souscrit des engagements devant le peuple, de répondre aux demandes du pays en imprimant plus de célérité, d’efficacité et d’efficience à l’action gouvernementale. »
La rencontre entre les 4 chefs de l’opposition s’est déroulée hier jeudi au domicile de Me Madické Niang, mais en l’absence du leader du PUR, « absent du territoire national » et qui, « après avoir échangé avec le Président Madické Niang, a marqué son accord sur la position des trois autres candidats. », lit-on dans le communiqué.







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