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« Sénégal : Tentative d’élimination du leader de l'opposition par l'autocrate Macky Sall » (Collectif Afrique-France)

Mercredi 10 Février 2021

« Sénégal : Tentative d’élimination du leader de l'opposition par l'autocrate Macky Sall » (Collectif Afrique-France)
Une accusation privée aussitôt démentie sans respect de la présomption d'innocence et sans jugement est utilisée pour placer des contingents de policiers devant la maison de celui qui est arrivé troisième à l'élection présidentielle de 2019 au Sénégal. Alors que l'accusatrice est accusée d'avoir obtenu 40 millions de francs CFA pour faire sa fausse accusation et que la propriétaire du salon de massage remet en cause les allégations non prouvées, le président de l'Assemblée Nationale du Sénégal convoque les présidents des commissions pour statuer sans le dire sur "la levée de l'immunité parlementaire" du député Ousmane Sonko.
 
Voilà ce qui met le feu au pays de la "téranga" comme on peut le lire dans la presse sénégalaise : "Bignona brûle", "l'Ambassade à Paris est envahie par plus de 200 patriotes", "les populations se révoltent", etc.
 
Après avoir utilisé l'Etat pour éliminer arbitrairement des élections Karim Wade, Khalifa Sall, après avoir fait usage de faux et l'arbitraire pour mettre fin à la fonction d'inspecteur des impôts de O. Sonko, après avoir acheté le ralliement de I. Seck arrivé second de la présidentielle selon les résultats préfabriqués, après avoir exclu de sa "majorité présidentielle" tou(tes) ceux et celles qui lui rappellent que la Constitution du pays interdit formellement et solennellement tout troisième mandat avec de surcroît la formule " nulle ne peut faire plus de deux mandats consécutifs", voilà la tentative en cours d'empêcher Sonko de briguer la présidentielle de 2024.
 
Le coup foireux et totalement non crédible d'instrumentaliser le sexe féminin pour disqualifier un concurrent et fausser la compétition électorale présidentielle à laquelle Macky n'a constitutionnellement pas droit est un signe de la mise à mort de la démocratie formelle et la mise en place d'une autocratie libérale apatride néocoloniale.
 
Le fait que personne ne sait quand est-ce que doivent se tenir les élections locales, renvoyées plusieurs fois déjà, fait entrevoir la supercherie électorale qui consisterait à faire coïncider les élections locales, les législatives prévues en 2022 avec la présidentielle en 2024.
 
Et voilà que des citoyens Sénégalais mettent la main à la poche pour donner en millions de francs CFA une souscription à Pastef.
 
La peur du candidat Sonko empêche le dictateur Macky de dormir, il faut stopper par la mobilisation populaire l'autocrate Macky Sall que manifestement la poule aux œufs d'or de la manne du pétrole et du gaz rend "fou" au point d'oublier qu'il déclarait contre les manœuvres liberticides de son mentor libéral A. Wade le 20 juin 2011 que : "J'appelle tous les militants républicains soucieux de l'avenir de notre pays et de nos institutions de venir nous rejoindre dans la rue pour faire cesser le processus de monarchisation du Sénégal. Le combat contre le régime se fera dans la rue".
 
A l'époque plus d'une dizaine de jeunes Sénégalais ont payé le lourd tribut sur l'autel de la mort pour sauver la démocratie dont l'actuel locataire devenu dictateur avait été le bénéficiaire. Alors Macky, bas les pattes devant Sonko.
09/02/21
Collectif Afrique-France
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