Le chef du gouvernement sortant avec ses avocats au tribunal
Un procureur israélien a déclaré lundi à un tribunal que le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait aidé un couple d'hommes d'affaires à conclure des contrats d'une valeur de plusieurs centaines de millions de shekels en échange d'une couverture favorable de sa personne sur un site d'information qu'ils contrôlaient.
S'exprimant à l'ouverture du procès pour corruption de Netanyahu, le procureur général Liat Ben-Ari a déclaré : "La relation entre Netanyahou et les (co-) accusés est devenue une monnaie, quelque chose qui pouvait être échangé".
"Cette monnaie pouvait fausser le jugement d'un fonctionnaire", a déclaré Mme Ben-Ari.
Netanyahu a plaidé non coupable aux accusations de corruption, d'abus de confiance et de fraude dans une affaire qui, avec une élection non concluante le mois dernier, a assombri ses perspectives de rester au pouvoir. Il s'agit du premier procès pénal d'un premier ministre israélien en exercice.
Dans une déclaration vidéo publiée sur sa page Facebook à l'issue de la séance du jour, M. Netanyahou a de nouveau accusé les autorités judiciaires israéliennes d'organiser une chasse aux sorcières pour démettre "un Premier ministre de droite fort" de ses fonctions.
"Voilà à quoi ressemble une tentative de coup d'État", a-t-il déclaré, en utilisant un terme qu'il a déjà invoqué à propos de la conduite de l'accusation.
L'État a déclaré que M. Netanyahou était responsable des réglementations qui ont permis à un couple de dirigeants du secteur des télécommunications, Shaul et Iris Elovitch, d'obtenir des contrats d'une valeur de "plusieurs centaines de millions de shekels" en échange d'une couverture plus douce du premier ministre sur le site d'information Walla, qui était alors sous leur contrôle.
L'ancien PDG de Walla, Alan Yeshua, qui a témoigné au nom de l'accusation, a déclaré que lorsqu'il était employé par Walla, il avait été "assailli" par les demandes des Elovitch et des proches de Netanyahou de promouvoir le Premier ministre et de minimiser ou d'attaquer ses rivaux politiques.
"Les Elovitch m'ont demandé de ne pas faire savoir aux rédacteurs en chef que la raison de ces demandes était liée à des mesures réglementaires imminentes", a déclaré M. Yeshua à la Cour.
Les demandes de couverture ont provoqué des "disputes quotidiennes" avec le personnel qui "s'est battu", a déclaré Yeshua.
Iris Elovitch, qui comme son mari nie tout acte répréhensible, a interrompu Yeshua en criant : "Jusqu'à quel point pouvez-vous mentir ?"
Netanyahu, qui fait face à deux autres affaires, est arrivé au tribunal de district de Jérusalem vêtu d'un costume sombre et d'un masque de protection noir. Il s'est serré avec des avocats alors que des manifestants pour et contre lui pouvaient être entendus hurler à l'extérieur.
Il a passé une heure au tribunal, quittant avec son consentement avant que Yeshua ne témoigne.
Pendant ce temps, le président israélien Reuven Rivlin a commencé à consulter les délégations des partis pour savoir qui pourrait former le prochain gouvernement de coalition - un choix difficile après les élections du 23 mars, les quatrièmes en deux ans, qui n'ont donné ni à Netanyahou ni à ses rivaux un mandat clair.
Rivlin a déclaré que des considérations éthiques pourraient peser dans sa décision, faisant apparemment allusion au procès de Netanyahou.
"Je ne vois pas comment un gouvernement peut être mis en place", a déclaré Rivlin aux représentants du parti centriste Yesh Atid, le plus grand parti d'opposition, qui espère déloger le Likoud conservateur de Netanyahou. "Le peuple d'Israël devrait être très préoccupé par le fait que nous pourrions être entraînés dans une cinquième élection". (Reuters)
S'exprimant à l'ouverture du procès pour corruption de Netanyahu, le procureur général Liat Ben-Ari a déclaré : "La relation entre Netanyahou et les (co-) accusés est devenue une monnaie, quelque chose qui pouvait être échangé".
"Cette monnaie pouvait fausser le jugement d'un fonctionnaire", a déclaré Mme Ben-Ari.
Netanyahu a plaidé non coupable aux accusations de corruption, d'abus de confiance et de fraude dans une affaire qui, avec une élection non concluante le mois dernier, a assombri ses perspectives de rester au pouvoir. Il s'agit du premier procès pénal d'un premier ministre israélien en exercice.
Dans une déclaration vidéo publiée sur sa page Facebook à l'issue de la séance du jour, M. Netanyahou a de nouveau accusé les autorités judiciaires israéliennes d'organiser une chasse aux sorcières pour démettre "un Premier ministre de droite fort" de ses fonctions.
"Voilà à quoi ressemble une tentative de coup d'État", a-t-il déclaré, en utilisant un terme qu'il a déjà invoqué à propos de la conduite de l'accusation.
L'État a déclaré que M. Netanyahou était responsable des réglementations qui ont permis à un couple de dirigeants du secteur des télécommunications, Shaul et Iris Elovitch, d'obtenir des contrats d'une valeur de "plusieurs centaines de millions de shekels" en échange d'une couverture plus douce du premier ministre sur le site d'information Walla, qui était alors sous leur contrôle.
L'ancien PDG de Walla, Alan Yeshua, qui a témoigné au nom de l'accusation, a déclaré que lorsqu'il était employé par Walla, il avait été "assailli" par les demandes des Elovitch et des proches de Netanyahou de promouvoir le Premier ministre et de minimiser ou d'attaquer ses rivaux politiques.
"Les Elovitch m'ont demandé de ne pas faire savoir aux rédacteurs en chef que la raison de ces demandes était liée à des mesures réglementaires imminentes", a déclaré M. Yeshua à la Cour.
Les demandes de couverture ont provoqué des "disputes quotidiennes" avec le personnel qui "s'est battu", a déclaré Yeshua.
Iris Elovitch, qui comme son mari nie tout acte répréhensible, a interrompu Yeshua en criant : "Jusqu'à quel point pouvez-vous mentir ?"
Netanyahu, qui fait face à deux autres affaires, est arrivé au tribunal de district de Jérusalem vêtu d'un costume sombre et d'un masque de protection noir. Il s'est serré avec des avocats alors que des manifestants pour et contre lui pouvaient être entendus hurler à l'extérieur.
Il a passé une heure au tribunal, quittant avec son consentement avant que Yeshua ne témoigne.
Pendant ce temps, le président israélien Reuven Rivlin a commencé à consulter les délégations des partis pour savoir qui pourrait former le prochain gouvernement de coalition - un choix difficile après les élections du 23 mars, les quatrièmes en deux ans, qui n'ont donné ni à Netanyahou ni à ses rivaux un mandat clair.
Rivlin a déclaré que des considérations éthiques pourraient peser dans sa décision, faisant apparemment allusion au procès de Netanyahou.
"Je ne vois pas comment un gouvernement peut être mis en place", a déclaré Rivlin aux représentants du parti centriste Yesh Atid, le plus grand parti d'opposition, qui espère déloger le Likoud conservateur de Netanyahou. "Le peuple d'Israël devrait être très préoccupé par le fait que nous pourrions être entraînés dans une cinquième élection". (Reuters)
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