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« Maintenant, il faut réparer », soulignent les chefs d’Etat africains à la COP26

Mardi 2 Novembre 2021

Le Président du Malawi, Lazarus McCarthy Chakwera
Le Président du Malawi, Lazarus McCarthy Chakwera
Le président nigérien Mohamed Bazoum et son homologue du Malawi se sont démarqués lors de l’ouverture du Sommet des chefs d’État et de gouvernement à la COP26. Faure Gnassingbé, Félix Tshisekedi et Umaro Sissoco Embaló doivent prendre la parole aujourd’hui. … Ainsi du président du Malawi, Lazarus McCarthy Chakwera, qui a directement pointé du doigt la responsabilité historique des pays développés dans le mauvais score de l’Afrique australe en matière d’émissions de carbone.
 
L’Afrique du Sud est le plus grand émetteur de CO2 du continent et parmi les plus gros contributeurs mondiaux, avec près de 1,5 % des émissions mondiales. « Qui a laissé les pays africains sans aucun ustensile pour cuisiner ? Qui nous a laissés sans autre source d’électricité que le charbon pour s’éclairer ? », a-t-il demandé, faisant référence à l’embargo international lié au régime d’apartheid qui a conduit les autorités sud-africaines à transformer le charbon présent dans son sol en carburant et en combustible.
 
« Maintenant, il faut réparer ! », s’est exclamé le président malawien. Avant de conclure : « Nous ne demandons pas des dons mais une taxe de nettoyage. » Dans un autre registre, le président nigérien Mohamed Bazoum a, quant à lui, profité de la tribune de dix minutes qui lui était offerte pour appeler la « communauté internationale à constituer un fonds de soutien financier aux pays du Sahel dont les populations pastorales et les terres agricoles sont menacées par les sables ». (Jeune Afrique)
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