L’appellation « Intérieur d’un hôtel particulier » est aussi classique que les fauteuils, commodes et consoles qui la composent. La vente organisée, le 20 janvier, à Drouot n’a pourtant rien de banal. Selon une information du Quotidien de l’art, cette dispersion se tient à la demande de l’Agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués.
Les objets qui passeront sous le marteau du commissaire-priseur David Kahn proviennent de la résidence parisienne de Teodorin Obiang Nguema Mangue, vice-président de Guinée équatoriale. Le fils du dictateur de ce riche état pétrolier d’Afrique centrale, dont l’indice de corruption est évalué à 83 (sur une échelle allant jusqu’à 100) par l’ONG Transparency International, avait été condamné, en juillet 2021 par la justice française à trois ans de prison avec sursis et 30 millions d’euros d’amende pour « blanchiment d’abus de biens sociaux et détournement de fonds publics ».
Les enquêteurs ont calculé que, entre 1997 et 2011, le kleptocrate avait dépensé 150 millions d’euros en France : Teodorin Obiang Nguema a acheté tous azimuts bolides de luxe, montres de collection ainsi que meubles et objets d’art pour décorer son immeuble haussmannien de l’avenue Foch. (Le Monde)
Les objets qui passeront sous le marteau du commissaire-priseur David Kahn proviennent de la résidence parisienne de Teodorin Obiang Nguema Mangue, vice-président de Guinée équatoriale. Le fils du dictateur de ce riche état pétrolier d’Afrique centrale, dont l’indice de corruption est évalué à 83 (sur une échelle allant jusqu’à 100) par l’ONG Transparency International, avait été condamné, en juillet 2021 par la justice française à trois ans de prison avec sursis et 30 millions d’euros d’amende pour « blanchiment d’abus de biens sociaux et détournement de fonds publics ».
Les enquêteurs ont calculé que, entre 1997 et 2011, le kleptocrate avait dépensé 150 millions d’euros en France : Teodorin Obiang Nguema a acheté tous azimuts bolides de luxe, montres de collection ainsi que meubles et objets d’art pour décorer son immeuble haussmannien de l’avenue Foch. (Le Monde)