Le représentant résident de la Banque africaine de développement (BAD) au Sénégal, Mohamed A. Chérif, a déploré, mercredi, la faible part du secteur privé dans les financements octroyés par cette institution panafricaine, en dépit de la variété des outils dont elle dispose dans ce domaine.
“La Banque africaine de développement dispose de plusieurs outils” dont peuvent profiter le secteur privé, des offres de financement à l’appui-conseil, a-t-il souligné.
“Le secteur privé ne représente pas grand-chose dans les financements de projets de la Banque africaine de développement au Sénégal”, a-t-il déploré au cours d’une table ronde sur le Fonds vert énergie, organisée en marge de la deuxième journée du Forum Invest Senegal (Fii Sénégal).
Mohamed A. Chérif a dit comprendre, dans ce sens, l’ambition du Sénégal consistant à davantage “impliquer le secteur privé national”.
Il a réaffirmé la disposition la Banque africaine de développement à collaborer avec le secteur privé sénégalais, en rappelant que le total des engagements de la BAD au Sénégal est actuellement à 2.6 milliards de dollars. [APS]
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