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Le Sénégal projette un taux de croissance de 8,6% sur la période 2022-2024

Vendredi 11 Juin 2021

Les autorités sénégalaises tablent sur une croissance économique de 8,6% sur la période 2022-2024 avec un pic de 11,3% en 2023, a-t-on appris vendredi de source officielle.
 
Selon le Document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle (DPBEP) 2022-2024, publié par le ministère sénégalais des Finances et du Budget, à partir de 2023, l'économie sénégalaise devrait connaître un renouveau avec l'exploitation de nouvelles sources d'énergie, notamment le pétrole et le gaz.
 
Il a signalé que dans le secteur primaire, la croissance de l'activité devrait s'établir en moyenne à 6,3% sur la période 2022-2024 contre 4,7% en 2021, en lien avec l'accélération de la croissance des sous-secteurs de la pêche et de l'agriculture et des services annexes.
 
Pour le secteur secondaire, la hausse devrait être en moyenne de 16,1% sur la période 2022-2024, contre 4,6% en 2021.
 
Cette situation s'expliquerait par le dynamisme attendu dans le sous-secteur des industries extractives, lequel sera singulièrement soutenu par la production de pétrole et de gaz en 2023, a expliqué le ministère, ajoutant que le secteur secondaire devrait bénéficier, sur la période sous revue, de la bonne tenue des produits agro-alimentaires et chimiques, de l'électricité et de la construction.
 
Le document a également tablé sur une activité vigoureuse du secteur tertiaire avec une croissance moyenne de 5,5% en 2022-2024 contre 3,1% en 2021.
 
Selon les projections, l'inflation, mesurée par le déflateur du PIB, s'établirait en moyenne à 2,1% entre 2022 et 2024, "soit un niveau en dessous du seuil des 3% fixé dans le cadre de la surveillance multilatérale".
 
Le ministère sénégalais a indiqué, dans le document, que la trajectoire du déficit resterait toutefois ancrée sur un retour à un déficit de 3% en 2023 afin de respecter la norme communautaire".
 
L'objectif du gouvernement en 2022 est de contenir le déficit budgétaire à 4,2% après les pics de 2020 (-6,4%) et 2021 (-5,4%). A partir de 2023, il souhaite le ramener à 3%, grâce aux réformes engagées sur la fiscalité et la gestion budgétaire. (Xinhua)
 
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