Connectez-vous

Le Kremlin dénonce une "ingérence" dans l'élection du président d'Interpol

Mardi 20 Novembre 2018

Vladimir Poutine et le porte-parole du Kremlin, Dimitri Peskov
Vladimir Poutine et le porte-parole du Kremlin, Dimitri Peskov
Moscou - Le Kremlin a dénoncé mardi une "ingérence" dans l'élection prévue cette semaine du nouveau président d'Interpol après une levée de boucliers, notamment de sénateurs américains, en réaction à des informations indiquant qu'un général russe figurait parmi les favoris.

"Il s'agit d'une forme d'ingérence" dans "les élections d'une organisation internationale", a affirmé Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin.
 
"Comment peut-on nommer cela autrement ?", a-t-il ajouté. 

Réunis en assemblée générale depuis dimanche à Dubaï, les délégués d'Interpol devraient élire mercredi un remplaçant à son ancien patron chinois qui avait mystérieusement disparu début octobre lors d'un voyage dans son pays. 

Deux candidats sont en lice pour achever le mandat de quatre ans que M. Meng devait achever en 2020: l'actuel président par intérim, le Sud-Coréen Kim Jong-yang, et un ancien haut-fonctionnaire russe, Alexandre Prokoptchouk.

Selon le quotidien britannique The Times dimanche, "les responsables britanniques s'attendent à ce qu'Alexandre Prokoptchouk, 56 ans, un vétéran du ministère russe de l'Intérieur, soit élu président d'Interpol".

L'information a immédiatement fait réagir des critiques du Kremlin, notamment l'investisseur britannique William Browder, en conflit avec les autorités russes, ainsi que des sénateurs américains.

Dans une lettre ouverte publiée lundi, quatre sénateurs ont appelé les délégués d'Interpol à rejeter la candidature de M. Prokoptchouk. 
Nombre de lectures : 74 fois

Nouveau commentaire :












Inscription à la newsletter