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La revue de presse du 8 août 2019

Jeudi 8 Août 2019

Les quotidiens reçus jeudi à l’APS mettent en exergue la politique avec des sujets se rapportant aux audiences qu’accorde Me Abdoulaye Wade à l’opposition et à la société civile, et à une grâce dont pourrait bénéficier Khalifa Sall.

En politique, Enquête analyse les audiences tous azimuts que l’ancien président de la République accorde à ‘’l’aile dure de l’opposition’’.

’’’A travers ses audiences accordées aux leaders de Pastef Ousmane Sonko et de Tekki, Mamadou Lamine Diallo, l’ancien président de la République, Abdoulaye Wade fait d’une pierre deux coups. D’abord, il rassemble l’aile dure de l’opposition autour de sa personne en perspective des échéances électorales futures. Mais il met la pression sur le président de la République’’, selon Enquête qui affiche en Une : ‘’Me Wade manoeuvre’’.
 
Le Témoin note que d’Ousmane Sonko à Mamadou Lamine Diallo en passant par Alioune Tine, Adama Gaye, Awa Guèye Kébé, etc., ‘’ils se sont tous rendus chez le Pape du Sopi’’. ‘’Ces leaders de l’opposition et de la société civile se bousculent chez Gorgui’’, selon le journal qui titre : ‘’Me Wade, mur des lamentations’’.
 
Alors que des voix s’élèvent de plus en plus pour demander une grâce pour la libération de Khalifa Sall, La Tribune note que ‘’le syndrome Karim Wade plane’’ sur l’ancien maire de Dakar. La grâce, selon le journal, ‘’ne fait pas disparaitre les peines subsidiaires (….) l’Etat pourra utiliser l’arme de la contrainte par corps pour obliger Khalifa Sall à se terrer et à se taire’’.
 
Sur le même sujet, le quotidien Kritik s’interroge. ‘’A qui profite la grâce ?’’ ‘’C’est Macky Sall qui en décide, c’est Khalifa Sall qui en bénéficie. Si l’exemple de Karim Wade laisse perplexe, c’est parce que le fils de Me Wade vit depuis en exil au Qatar, celui de l’ex maire de Dakar peut faire craindre tellement Khalifa Sall, dépeint comme un prisonnier politique en otage, peut devenir redoutable en liberté dans les rues de Dakar. La grâce tant agitée est lourde de conséquences’’, écrit Kritik.
 
Avec les lourdes tensions de trésorerie que vit le Sénégal, le quotidien Source A s’interroge. ‘’Où sont passés les 7 356 milliards de francs Cfa du Groupe consultatif de Paris ?’’. Le journal rappelle que fin 2018, le Sénégal avait déclaré avoir mobilisé plus de 7000 milliards de francs Cfa lors de la rencontre avec les bailleurs du groupe consultatif de Paris pour le financement du Plan d’actions prioritaires du Plan Sénégal émergent (PSE).
 
Mais, ‘’depuis un certain temps, le pays traverse une tension économique qui ne dit pas son nom. Malgré les moult tentatives du régime à convaincre du contraire, l’évidence n’a pu nier la réalité (…), selon le journal qui s’interroge alors ‘’où sont passés les 7 356 milliards de francs Cfa du Groupe consultatif de Paris ?’’.
 
Vox Populi met en exergue l’élan de solidarité en faveur de l’activiste Guy Marius sous mandat de dépôt pour "diffusion de fausse alerte au terrorisme". Amnesty International lance une campagne de soutien en faveur de Guy Marius Sagna, devenu selon le journal, ‘’catalyseur de la lutte pour les libertés’’.
 
Guy Marius Sagna, arrêté le 16 juillet à Dakar, est l’une des figures du mouvement citoyen sénégalais. Il est le leader du Front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricaine (Frapp), à la pointe de la protestation contre les accords de partenariat économiques (APE), "l’implantation du capital étranger", le franc CFA, etc. Guy Marius Sagna a été arrêté plusieurs fois puis libéré.
 
Le journal Le Quotidien livre les témoignages de filles victimes de viols suivis de grossesse et affiche en Une : ‘’Traumatisme à vie’’.

’’Donner naissance et élever son enfant devraient être la plus belle chose dans la vie. Toutefois, cela n’est pas le cas dans toutes les situations. Dans certaines circonstances, c’est un drame, un traumatisme qui suit la personne toute la vie. C’est le cas de certaines fille ayant été victimes de viols suivis de grossesse et qui, si elles ne bénéficient pas de suivi psychologique, risquent d’avoir une haine envers cet être innocent (… )’’, écrit le journal.
 
Le Soleil s’intéresse à la célébration de la fête de tabaski, prévue lundi, et affiche en Une : ‘’mouton, habillement, denrées alimentaires…les dépenses, casse-tête des chefs de famille’’.
 
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