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La revue de presse du 6 novembre 2023

Lundi 6 Novembre 2023

La revue de presse du 6 novembre 2023

Le drame de l’émigration irrégulière, les risques de perturbations dans le secteur de l’éducation, la polémique née de la nomination de nouveaux membres  de la commission électorale  nationale autonome (CENA) et la victoire de Modou Lô sur Ama Baldé en lutte, sont les sujets en exergue dans les journaux de ce lundi.

 

A propos de l’émigration irrégulière Libération rapporte un  « nouveau drame au large de Nouadhibou ». Il implique une pirogue partie du Sénégal pour rejoindre l’Espagne et accidentée au large de Nouadhibou (Mauritanie), samedi. « L’embarcation transportant des candidats au voyage a heurté un rocher en pleine mer avant de se renverser. Le bilan est lourd. Selon des informations consulaires, 13 corps sans vie ont été déjà repêchés alors que 12 blessés sont signalés. Pire, plus de 50 personnes seraient portées disparues, selon les témoignages de rescapés », rapporte le journal.

 

« A Nouadhibou, les Sénégalais sont figés dans la tristesse. Entre 700 et 800 candidats à l’émigration irrégulière dont des femmes enceintes, avec des bébés, ont été secourus par les autorités mauritaniennes. Il y avait au moins 13 personnes décédées, enterrées sur place à cause de leur état. Selon des rescapés, une centaine d’autres a été jetée dans l’eau lors de la traversée. Pour les survivants, éprouvés par le voyage, c’est le retour avec le début des rapatriements depuis samedi, selon le ministère des Affaires étrangères. Bien sûr, la déception doit se mêler à la tristesse, car C’est la fin d’un rêve », écrit Le Quotidien qui affiche à la Une  « Nouadhibou, cimetière à ciel ouvert ».

 

Concernant l’école, Le Soleil se fait écho de la réaction du ministère de l’Education après l’appel des syndicats d’enseignants à tenir  « une journée école morte » mardi. Le ministère de l’Education nationale a dénoncé  « un mouvement contraire à la réglementation » et des  « tentatives de déstabilisation de l’école », selon le journal.

 

Le Cadre unitaire des syndicats du moyen secondaire (CUSEMS) et le Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire du Sénégal (SAEMSS) ont décrété la journée du mardi 7 octobre  « Ecole morte » sur toute l’étendue du territoire.

 

Cette journée  « Ecole morte » s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre d’un plan d’actions pour  « le respect de tous les accords » signés avec le gouvernement, ‘« l’arrêt systématique des restrictions des libertés » et  « la libération de tous les enseignants et élèves victimes de détention arbitraire », selon l’alliance CUSEMS-SAEMSS.

 

Selon Vox populi,  « le ministre de l’Education est prêt à en découdre avec les grévistes » du CUSEMS-SAEMSS ce mardi.

 

« Le gouvernement se réserve le droit de revenir dans l’immédiat sur les engagements qui ont déjà coûté 250 milliards de francs CFA au contribuable », ajoute le journal rapportant le communiqué du ministère de l’Education nationale.

 

« L’Etat sera sans pitié », dit Source A. Le gouvernement  « prendra en toute responsabilité et toute rigueur, les dispositions idoines pour assurer le déroulement correct de l’année scolaire », écrit le journal, qui rapporte la déclaration du ministère de l’Education. Selon EnQuête,  « l’’école est entre la vie et la mort ».

 

La presse quotidienne met également en exergue la polémique née de la nomination des nouveaux membres de la CENA.

 

« Le décret de nomination des nouveaux membres de la Commission électorale nationale autonome (Cena) comporte plusieurs irrégularités, notamment le choix porté sur des personnalités politiquement colorées. Ce qui, selon des observateurs, remet en cause leur neutralité », écrit WalfQuotidien.

 

« La polémique enfle », selon Sud Quotidien qui note que  « le processus électoral pour la présidentielle de 2024 s’enlise de plus en plus dans des incertitudes à moins de quatre mois du scrutin du 25 février ».

 

« Alors qu’on a pas encore résolu l’équation de l’exécution de la décision du président du tribunal d’instance de  Ziguinchor concernant la réinscription d’ Ousmane Sonko dans le fichier électoral et la mise à disposition de son mandataire des fiches de collecte des parrainages, voilà qu’une autre controverse secoue le processus électoral . Il s’agit du recours annoncé contre le  décret  de nomination des nouveaux membres de la CENA », écrit Sud.

 

« Le pouvoir veut-il réellement aller a l’élection présidentielle » programmée pour le 25 février 2024, s’interroge le quotidien Yoor-Yoor Bi ? Le journal rappelle la « violation persistante de la loi par la Direction générale des élections » et la « nomination irrégulière de nouveaux membres à la Commission électorale nationale autonome » pour justifier la question posée à sa UNE.

 

A ce sujet, note le quotidien Source A, « Macky viole le protocole additionnel de la Cedeao », en citant le spécialiste de droit comparé, Dr Mbaye Cissé. Ce dernier fait référence á la nomination des 12 nouveaux membres de la CENA par décret présidentiel. 

 

L’Info parle de  « décret de la polémique ». Selon l’expert électoral Ndiaga Sylla, cité dans le journal,  « ce décret viole le principe de la permanence de l’organe de contrôle et de supervision des élections et son corollaire de même que la clause de la fin et du renouvellement des mandats ».

 

L’actualité sportive reste dominée par la victoire de roi des arènes, Modou Lô sur Ama Baldé.
 

« Modou Lô corrige Ama Baldé et conserve son titre de roi des arènes », écrit le quotidien Bës Bi.

 

« Le combat royal tant attendu par tout un pays a découlé sur le succès de Modou Lô expéditif devant Ama Baldé en moins d’une minute. Il a infligé au chouchou de Pikine sa troisième défaite. Les arbitres ont fait recours à la vidéo pour confirmer les quatre appuis du lutteur de Pikine. Ce dernier a reçu plusieurs coups avant de se retrouver en position de quatre appuis », écrit le journal. [IMPACT.SN avec APS]

 

 

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