Abattu mercredi après avoir tué trois personnes, Khalid Masood, auteur de l'attentat de Londres, avait été condamné à plusieurs reprises mais rien ne semblait présager qu'il préparait un acte terroriste, selon les premiers éléments de l'enquête.
L'homme, âgé de 52 ans, était apparu "il y a quelques années" sur les radars du MI5, le service de renseignement intérieur britannique, dans le cadre d'une enquête en lien avec "l'extrémisme violent", a expliqué la Première ministre Theresa May jeudi matin.
Mais il n'était alors qu'un "personnage périphérique", a précisé la cheffe du gouvernement.
Selon la police londonienne, Khalid Masood, né dans le Kent (sud-est de l'Angleterre) le 25 décembre 1964, n'a toutefois "jamais été condamné pour des délits terroristes".
Vêtu de noir et portant une barbe au moment de l'attaque, l'homme, qui vivait dernièrement dans les West Midlands, dans le centre de l'Angleterre, "ne faisait pas l'objet d'enquêtes en cours", a souligné la police.
"Les services de renseignement ne possédaient pas d'éléments sur son intention de mener une attaque terroriste", a-t-elle ajouté.
Selon le quotidien The Guardian, Masood ne figurait pas sur la liste du MI5 des 3.000 personnes les plus susceptibles de commettre un acte terroriste.
Possession d'armes
Photographié gisant au sol dans la cour du Parlement britannique après avoir été abattu par la police, le quinquagénaire avait toutefois connu de nombreux démêlées avec la justice.
Sa première condamnation remonte à 1983. L'homme, connu sous différents pseudonymes selon Scotland Yard, avait depuis été condamné à plusieurs reprises pour "agressions" et "possession d'armes" notamment, la dernière fois en décembre 2003 après avoir été arrêté en possession d'un couteau.
Si son attaque a été revendiquée par le groupe jihadiste Etat islamique (EI), aucun élément n'avait été communiqué jeudi après-midi sur de potentielles complicités.
"Un assaillant solitaire n'est pas forcément un loup solitaire", a souligné Peter Neumann, directeur du Centre international d'étude de la radicalisation (ICSR), au King's College de Londres.
Son âge -- 52 ans -- interrogeait toutefois certains spécialistes de la sphère jihadiste.
"L'élément surprenant est l'âge de l'assaillant de Londres. Il avait 52 ans, le double de la moyenne", a commenté sur Twitter Jason Burke, journaliste au Guardian et auteur de plusieurs ouvrages sur les réseaux islamistes, soulignant que l'âge moyen des auteurs d'attentats avait "reculé ces dernières années".
Selon la BBC, l'homme s'était présenté comme "enseignant" lorsqu'il a loué le véhicule Hyundai avec lequel il a foncé dans la foule sur le pont de Westminster mercredi.
La chaîne SkyNews, citant une source ayant rencontré l'auteur de l'attaque de Londres par le passé, affirme qu'il avait une femme et trois enfants.
Selon d'autres médias, il vivait en couple et avec un enfant.
"C'était un homme bien. Je le voyais parfois dehors en train de jardiner", a affirmé Iwona Romek au Birmingham Mail, affirmant avoir identifié l'assaillant comme étant l'un de ses anciens voisins.
L'homme, âgé de 52 ans, était apparu "il y a quelques années" sur les radars du MI5, le service de renseignement intérieur britannique, dans le cadre d'une enquête en lien avec "l'extrémisme violent", a expliqué la Première ministre Theresa May jeudi matin.
Mais il n'était alors qu'un "personnage périphérique", a précisé la cheffe du gouvernement.
Selon la police londonienne, Khalid Masood, né dans le Kent (sud-est de l'Angleterre) le 25 décembre 1964, n'a toutefois "jamais été condamné pour des délits terroristes".
Vêtu de noir et portant une barbe au moment de l'attaque, l'homme, qui vivait dernièrement dans les West Midlands, dans le centre de l'Angleterre, "ne faisait pas l'objet d'enquêtes en cours", a souligné la police.
"Les services de renseignement ne possédaient pas d'éléments sur son intention de mener une attaque terroriste", a-t-elle ajouté.
Selon le quotidien The Guardian, Masood ne figurait pas sur la liste du MI5 des 3.000 personnes les plus susceptibles de commettre un acte terroriste.
Possession d'armes
Photographié gisant au sol dans la cour du Parlement britannique après avoir été abattu par la police, le quinquagénaire avait toutefois connu de nombreux démêlées avec la justice.
Sa première condamnation remonte à 1983. L'homme, connu sous différents pseudonymes selon Scotland Yard, avait depuis été condamné à plusieurs reprises pour "agressions" et "possession d'armes" notamment, la dernière fois en décembre 2003 après avoir été arrêté en possession d'un couteau.
Si son attaque a été revendiquée par le groupe jihadiste Etat islamique (EI), aucun élément n'avait été communiqué jeudi après-midi sur de potentielles complicités.
"Un assaillant solitaire n'est pas forcément un loup solitaire", a souligné Peter Neumann, directeur du Centre international d'étude de la radicalisation (ICSR), au King's College de Londres.
Son âge -- 52 ans -- interrogeait toutefois certains spécialistes de la sphère jihadiste.
"L'élément surprenant est l'âge de l'assaillant de Londres. Il avait 52 ans, le double de la moyenne", a commenté sur Twitter Jason Burke, journaliste au Guardian et auteur de plusieurs ouvrages sur les réseaux islamistes, soulignant que l'âge moyen des auteurs d'attentats avait "reculé ces dernières années".
Selon la BBC, l'homme s'était présenté comme "enseignant" lorsqu'il a loué le véhicule Hyundai avec lequel il a foncé dans la foule sur le pont de Westminster mercredi.
La chaîne SkyNews, citant une source ayant rencontré l'auteur de l'attaque de Londres par le passé, affirme qu'il avait une femme et trois enfants.
Selon d'autres médias, il vivait en couple et avec un enfant.
"C'était un homme bien. Je le voyais parfois dehors en train de jardiner", a affirmé Iwona Romek au Birmingham Mail, affirmant avoir identifié l'assaillant comme étant l'un de ses anciens voisins.