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IMPACT - La revue de presse du 7 mars

Jeudi 7 Mars 2024

La presse quotidienne revient sur la journée très chargée du 6 mars avec le bout du tunnel représenté par la fixation de la date de l’élection présidentielle et le vote de la loi d’amnistie générale par les députés de Benno Bokk Yaakaar et du Parti démocratique sénégalais.

 

« C’est fini ! », s’exclame WalfQuotidien. « Game over ! », s’écrie Sud Quotidien. Les deux journaux privés les plus anciens de la presse sénégalaise semblent s’être entendus pour annoncer la fin de la cacophonie électorale qui empeste l’ambiance politique depuis le 3 février.  

 

Pour Walf, « Le Conseil constitutionnel sauve le Sénégal » en poussant Macky Sall á fixer enfin la date de la présidentielle au 24 mars. Selon Sud, « Le Conseil constitutionnel siffle la fin de la récréation. »

 

Aux yeux de L’Observateur, « Macky prend date ». Autant les juges constitutionnels ont refusé tout vide juridique après le 2 avril, autant le chef de l’Etat a « fait preuve de sagesse ». 

 

Pour Bés Bi Le Jour, « Les 7 intransigeants » font le travail en ramenant le processus électoral sur les rails. « Macky cède à la pression des ‘’7 Sages’’ », affiche L’Info.

 

Avec le rejet des conclusions de la mascarade de Diamniadio, Yoor-Yoor Bi célèbre « Le coup fatal ! » avec la photo du président de la République, tête basse.

 

« Les 7 Sages, Macky et le grand chamboule-tout », constate Vox Populi qui note que « Le Conseil constitutionnel rejette les conclusions du dialogue national et reprend ses pleines prérogatives et initiatives. »

 

Le Soleil affiche à Une « Un mercredi à rebondissements » avec la date du 24 mars comme jour d’élection présidentielle, la dissolution du gouvernement et la nomination de Sidiki Kaba au poste de premier ministre pour remplacer Amadou Ba. Ce dernier, dans les colonnes de Libération, affirme : « Je vais me consacrer pleinement pleinement à la préparation de l’élection présidentielle. »

 

L’actualité, c’est également le vote de la loi d’amnistie générale par l’assemblée nationale le 6 mars. Le texte a été approuvé par 94 voix contre 49 et 3 abstentions.

 

La signification concrète de cette loi est rappelée par Sud Quotidien : « Toutes les infractions liées aux manifestations politiques (sont) effacées » si elles ont été commises entre février 2021 et février 2024.

 

Libération signale que les parlementaires de Pastef ont voté contre une loi après avoir opté pour l’abstention lors des travaux de la commission des lois tenus la veille. Pour WalfQuotidien, « Pastef refuse le Sall boulot ». Et du point de vue de Yoor-Yoor Bi, « Les députés de la majorité et du Pds accomplissent la dernière volonté de Macky (Sall). » 

 

Mais pour la ministre de la Justice Aissata Tall Sall qui défendait le projet devant la représentation nationale, il faut lire et comprendre cette loi autrement. « C’est parce qu’il y a eu des faits extrêmement graves qu’on demande une amnistie », a expliqué la garde des Sceaux dans Vox Populi. [IMPACT.SN]

 
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