Connectez-vous

IMPACT - La revue de presse du 23 mars

Samedi 23 Mars 2024

La campagne électorale a pris fin tard dans la soirée de vendredi. Les Sénégalais sont appelés aux urnes pour élire leur 5e Président ce dimanche 24 mars 2024 dans des conditions particulières. Ils sont 7,3 millions à devoir départager 19 candidats dont 2 ont jeté l’éponge : Cheikh Tidiane Dièye et Habib Sy. Mais leurs renoncements à prendre part au scrutin de dimanche ne semblent pas avoir été pris en compte par le Conseil constitutionnel qui a maintenu sa liste originelle des candidats.

 

Pour EnQuete, c’est « L’heure de vérité ». Le ministre de l’Intérieur, Mouhamadou Makhtar Cissé, entend organiser « la meilleure élection » possible, selon ses mots. Mais « il faut que nous ayons confiance en notre système, en nos institutions », dit-il. 

 

Pour sa part, le président de la Commission électorale nationale autonome (Cena), Abdoulaye Sylla, donne des « assurances » pour « un scrutin transparent », rapporte Le Quotidien.

 

Après une campagne « sans heurts majeurs », écourtée et en mode fast-truck, c’est l’heure des choix. « A vos cartes, votez !… », affiche L’AS. Presque le refrain identique chez Sud Quotidien : « A vos cartes ! », avec les photos des 19 prétendants au fauteuil présidentiel.

 

Les opérations de dimanche se dérouleront sous la surveillance de 2457 observateurs déployés aux quatre coins du pays. Ils coûteront la bagatelle de 14 milliards de francs CFA pour 15 633 bureaux de vote sur le territoire national et à l’étranger, signale le journal. Mais ce n’est pas cher payé, semble dire Bés Bi Le Jour. Car c’est « La voix du salut ! » avec « Le peuple (qui) reprend la parole après la crise. »

 

« Un scrutin inédit », souligne Libération qui rappelle que « pour la première fois de l’histoire du Sénégal, le Président sortant n’est pas dans la course. » Le mandat de Macky Sall expire le 2 avril. Son ‘’héritage’’ est entre les bras de son ancien premier ministre Amadou Ba. 

 

« Rupture ou continuité ? », s’interroge WalfQuotidien. En tous les cas, note L’Observateur, c’est un « Jeu ouvert » qui s’annonce. Et sous cet angle, L’Info fait son listing entre « Les favoris, les outsiders et les tocards ».

Selon notre confrère qui part « des rapports de force actuels » entre les candidats engagés », « le scrutin de dimanche va très probablement se jouer entre Amadou Ba et Bassirou Diomaye Faye ». Dans ce tempo, Le Témoin Quotidien se demande alors : « Qui de Diomaye Faye ou d’Amadou Bâ l’emportera ? »

 

Mais du point de vue de 24 Heures, c’est « Aux urnes de parler. » Donc « Balle à terre. » Vox Populi est, lui, plutôt dans l’expectative : « 1er tour ou 2nd tour : les électeurs à l’heure d’un choix fatidique. »

 

La décision de l’ancien président Abdoulaye Wade d’apporter le soutien du Parti démocratique sénégalais (Pds) au candidat Bassirou Diomaye Faye est sur les Unes de plusieurs journaux. 

 

« Le Pds préfère Diomaye à  Amadou Ba », rapporte L’Info. Dans un communiqué publié le 22 mars, Me Wade justifie la position de son parti face aux enjeux d’un scrutin auquel il n’aura pas de candidat issu de ses rangs. Selon Bés Bi Le Jour, « Le Pds joue la carte du rattrapage. » 

 

Le Témoin Quotidien annonce ainsi que « Diomaye et Sonko (sont) attendus chez Me Wade ce samedi », reprenant un post du chargé de communication du Pds.

Mais « Ça va dans tous les sens », constate WalfQuotidien, au regard des contestations internes contre le choix de la direction du parti. « La cassure s’aggrave dans les rangs des libéraux », renchérit Vox Populi.

 

Certains journaux relaient également la déclaration de patrimoine de Bassirou Diomaye Faye, conformément à un engagement pris la semaine dernière. 

 

« La richesse foncière et les dettes du candidat », souligne EnQuete. Dans les détails, L’Info présente « Un patrimoine de 79 millions de francs CFA et une dette de 48 millions. » [IMPACT.SN]



 

Nombre de lectures : 274 fois











Inscription à la newsletter