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IMPACT - La revue de presse du 20 mars

Mercredi 20 Mars 2024

La presse écrite de ce 20 mars est riche de sa diversité dans les sujets évoqués au coeur d’une campagne électorale qui va être pliée ce vendredi.

 

« Foule, le baromètre en trompe-l’oeil ». L’Observateur est interpellé par les rassemblements parfois phénoménaux que provoquent certains candidats dans leurs déplacements à l’intérieur du pays. « Il n’est jamais évident de faire une corrélation entre les foules que l’on voit et l’électorat réel », écrit le journal.

 

Principale coalition de forces d’opposition, le F24 revient dans la campagne électorale pour engager une autre bataille : la « sécurisation du vote lors du scrutin » du 24 mars, annonce L’Info

 

« Après la mobilisation contre la 3e candidature, contre la tentative de coup d’Etat institutionnel avec le report de la présidentielle, voici venue l’heure de la mobilisation pour la sécurité du scrutin », souligne le F24. L’objectif est clair : « Nous voulons qu’au soir du 24 mars, le verdict des urnes soit conforme à l’expression du suffrage du peuple souverain. »

 

A ce propos, le tout nouveau ministre de l’Intérieur Mouhamadou Makhtar Cissé donne des gages dans plusieurs journaux dont Libération. « L’élection va se dérouler dans le calme, la sérénité et la plus grande transparence », s’engage-t-il.

 

Dans Sud Quotidien, ce sont « Les candidats (qui sont) mis au défi. » Il est question ici de plusieurs thématiques : quel sort réserver à l’hyper-présidentialisme, quelles réformes pour les institutions, comment renforcer l’Etat de droit. Le journal en parle avec le Pr Jean Charles Biagui de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Seydi Gassama, dans L’Info, affiche des propositions en page intérieure. 

 

EnQuête fait le focus sur les premières dames potentielles qui pourraient rejoindre le palais de la République après la publication des résultats de la présidentielle du 24 mars. Les photos de certaines des épouses des candidats sont a la Une du journal.

 

Mais avec la candidate Anta Babacar Ngom, seule femme du groupe de mâles concurrents, c’est un ‘’Monsieur’’ qui pourrait entrer au Palais en cas de victoire. Dans WalfQuotidien, elle « tacle sévèrement Diomaye et Amadou Ba », qu’elle considère peut-être comme ses rivaux les plus dangereux.

 

Dans le même journal, « Diomaye se lâche » dans un entretien exclusif avec la chaine privée WalfTV. « J’ai porté le manteau de Président de la République le jour… » où le Conseil constitutionnel a validé ma candidature, rapporte le journal. 

 

En appel de Une de WalfQuotidien, Thierno Alassane Sall déclare depuis Ranérou (nord) : « Le moment est venu de bâtir une République des Valeurs contre (la) République des Voleurs. »

 

Avec 24 Heures, Déthié Fall peut affirmer : « Mon ambition pour Thiès est grande. » Il veut « faire de cette ville historique, à travers le chemin de fer, le carrefour du Sénégal. » 

 

Dans ces mêmes colonnes, Cheikh Tidiane Dièye déclare que « Bakel doit revenir au-devant de la scène. » Tandis que l’ancien ministre de l’Agriculture Aly Ngouille Ndiaye, depuis Kaolack, « (J’)accorde la priorité à la souveraineté alimentaire. »

 

Dans Le Témoin Quotidien, c’est le portrait de Khalifa Sall qui est dressé. « Le Calife que les Sénégalais attendent », s’interroge le journal ? 

 

Libération rapporte les propos de plusieurs candidats. « Je veux être un chef d’Etat proche de son peuple » (Amadou Ba). « Mon combat est le développement du Sénégal » (Aliou Mamadou Dia). « C’est un risque de confier le pays à des aventuriers » (Boubacar Camara). « Les candidats fonctionnaires ne savent que collecter des taxes, moi je crée des emplois » (Serigne Mboup). 

 

« Ce sont les voleurs de deniers publics qui disent que je suis un danger » (Bassirou Diomaye Faye). « Aly Ngouille Ndiaye annonce un plan annuel de 1000 milliards FCFA pour l’agriculture » (Aly Ngouille Ndiaye).

 

Chef des 130 observateurs de la Cedeao (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest), le Pr Ibrahim Gambari est à Dakar, affiche Libération, comme cela avait été indique par le Bloc ouest-africain dans un communiqué publié la semaine dernière. 

 

Ancien ministre des Affaires étrangères du Nigeria, Gambari espère que « le processus actuel se déroulera dans des circonstances pacifiques et ordonnées et qu’il sera conforme aux principes, normes, standards régionaux et internationaux » en termes de transparence et de sincérité. [IMPACT.SN]

 

 

 

 

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