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IMPACT - La revue de presse du 17 février

Samedi 17 Février 2024

IMPACT - La revue de presse du 17 février

La volonté affichée écrite du président de la République de se conformer à la Décision du Conseil constitutionnel de rétablir le processus électoral est le sujet dominant de la presse du week-end. Les juges ont en effet ordonné l’organisation de l’élection présidentielle dans les meilleurs délais conformément á la Constitution après avoir déclaré illégaux les actes pris par le chef de l’Etat et l’assemblée nationale pour reporter cette élection en décembre 2024.

 

« Macky se hisse à la hauteur des Sages », titre Vox Populi. Dans un communiqué publié par la présidence vendredi soir, le président de la République s’engage á exécuter pleinement la Décision du conseil avec la tenue de la présidentielle dans les meilleurs délais. 

 

Une posture réaffirmée par le quotidien gouvernemental Le Soleil qui dit concernant la Décision des juges : « Le President entend l’exécuter pleinement. »

 

Pour Sud Quotidien, « Macky prend acte et s’engage ». A ce propos, des concertations sont annoncées avec les parties prenantes pour trouver la meilleure formule á une date consensuelle. 
 

« Macky se soumet », constate Le Quotidien. « Macky dit OK », renchérit Bès Bi Le Jour.

 

Une fois la Décision du Conseil constitutionnel acceptée, le casse-tête du président de la République réside dans le choix d’une nouvelle date pour la tenue de l’élection avec prise en compte de paramètres essentiels : la durée légale de la campagne électorale, la prise en compte d’un éventuel second tour de scrutin, l’exigence de respecter la fin de son mandat au 2 avril… C’est une véritable course contre la montre qui va être engagée.

 

« La date du scrutin en point de mire », s’inquiète Libération. Ce journal et d’autres comme Enquete rapportent la proposition formulée par les organisations de la société civile : le 3 ou le 10 mars 2024. Une solution qui, indiquent des experts électoraux et constitutionnalistes, permettrait de « rester   dans le cadre de la limite de l’expiration du mandat et du respect des délais de mise en oeuvre », rapporte Vox Populi

 

Sur les flancs d’une présidentielle qui devrait repartir du bon pied, la vague de libération de centaines de « détenus politiques » entamée jeudi 15 février s’est poursuivie vendredi et pourrait durer encore plusieurs jours. De jeunes gens, pas forcément militants politiques ou activistes solitaires, quittent les prisons sénégalaises dont celle de Reubeuss pour rejoindre leurs familles après plusieurs mois de détention sans jugement et souvent sans charges sérieuses contre eux.   

 

Quand Enquete se fait l’écho des « émouvantes confessions » de deux ex-détenus, L’Observateur produit un reportage à Reubeuss. « Pastef, le sourire des détenus libérés et l’angoisse des parents sans nouvelles de leurs fils. »

 

Sur ce sujet, « Khalifa (Sall) prend sa revanche sur Sonko », indique WalfQuotidien. Pour l’ancien maire de Dakar, qui a longtemps souffert des accusations de « trahison » de la part de ses ex-alliés de la coalition Yewwi askan wi, ces élargissements subitement massifs de détenus semblent être le résultat d’un dialogue ou deal entre le leader de Pastef et Macky Sall.     

 

Dans Les Echos, « Khalifa Sall s’interroge sur les tenants et les aboutissants » de ces libérations et se demande : « C’est la contrepartie de quoi et á quoi ? Qu’est-ce qui s’est passé ? » 

 

Dans Vox Populi, Moustapha Sarré, un responsable de Pastef, pose deux conditions de son parti avant tout dialogue : libération de « tous les détenus politiques y compris Sonko et Diomaye » et « être dans les dispositions de discuter des questions allant dans le sens d’organiser des élections inclusives, libres et transparentes. »  

 

Dams cette ambiance, la plateforme « AAR SUNU ELECTION maintient la pression » en organisant ce samedi une « marche silencieuse » pour que « force reste á la République et au citoyen », souligne L’Info

Après la Décision du Conseil constitutionnel, « il appartient au président de la République (…) de nous conduire vers l’élection sans sortir du canevas tracé » par les juges, rapporte le quotidien  [IMPACT.SN]

 

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