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IMPACT - La revue de presse du 16 mars

Samedi 16 Mars 2024

La campagne présidentielle en direction du 24 mars se poursuit, à Dakar et à l’intérieur du pays. Elle semble avoir été boostée par le retour au terrain des deux figures principales de Pastef : son chef Ousmane Sonko, et son candidat Bassirou Diomaye Faye. 

 

« Sonko et Diomaye ouvrent les hostilités », met en Une WalfQuotidien. Les deux hommes ont formulé des accusations contre le candidat du pouvoir Amadou Ba lors d’une première sortie médiatique après leur libération. Selon eux, leur ancien collègue à la Direction générale des impôts et domaines est trop riche en milliards de FCFA pour un (haut) fonctionnaire. 

 

Pour Les Echos, « Sonko et Diomaye épargnent Macky et tirent sur Amadou Ba. » Dans L’Info, Ousmane Sonko déclare : « Si on confie les rênes du pays à Amadou Ba, c’est qu’on a confié les destinées du pays aux étrangers. Le plus grand danger qui guette le Sénégal, c’est Amadou Ba. Il pense qu’il peut faire ce qu’il veut avec l’argent. »

 

En campagne dans le nord du pays, Amadou Ba n’a pas manqué de répondre au leader du Pastef par l’entremise de son service de communication. Dans Le Quotidien, il dénonce des « Diffamations et calomnies insipides. » En première page de L’Observateur, l’ancien premier ministre prolonge sa réplique : « Entre Sonko et la diffamation, le dénigrement, le mensonge et la manipulation, c’est une histoire d’amour. »

 

Le président du Pastef est également revenu sur les négociations entamées par le pouvoir avec lui en prison. « Nous avons discuté de 3 points : report, amnistie et dialogue », rapporte Bés Bi Le jour. Ce que le journal appelle « Le Manuel du Cap », en référence a la prison du Cap Manuel.  

 

Cependant, sur ces 3 points, dit-il dans Vox Populi, : « Aucun n’a fait l’objet d’accord. Mais on l’a fait dans un respect mutuel et c’est ce qui était important. Il n’y a pas eu de contrepartie… »  

 

Les journaux de ce samedi abordent également les requêtes rejetées du Parti démocratique sénégalais (Pds) visant à annuler le décret de convocation du collège électoral pris par le président de la République. « Le Pds et Cie déboutés », note Le Soleil. Ce qui a pour conséquence la poursuite du processus électoral et la tenue de la présidentielle le 24 mars 2024.

 

« La Cour suprême enterre la candidature de Karim Wade », indique Le Quotidien. Dans Sud Quotidien, « La Cour suprême dit niet » aux desiderata du Pds et de ses alliés. En Une, L’AS écrit : « La Cour suprême anéantit l’espoir des spoliés ». Pour Yoor-Yoor Bi, « La Cour suprême achève Karim Wade. » 

 

Pour sa part, Bassirou Diomaye Faye entre petit à petit dans la campagne électorale mais sa posture est déjà décortiquée. Selon un expert en communication interrogé par L’Observateur, « On a vu quelqu’un qui n’était pas tout à fait préparé pour affronter le public. » Pour ces derniers jours avant le scrutin, « il lui faut plus d’aisance et de cran. » 

 

Ses concurrents, eux, poursuivent leur épopée auprès des électeurs. « Les candidats draguent l’intérieur du pays », informe Sud Quotidien. Dans les détails, cela donne : « Amadou Ba au nord, Déthié Fall au Fouladou, Khalifa Sall sur la Petite côte, Thierno Alassane Sall à Ourossogui, Mame Boye Diao à Matam, Aliou Mamadou Dia à Saint-Louis. » 

 

Dans Bés Bi Le Jour, Aly Ngouille Ndiaye s’engage à « réconcilier les Sénégalais » entre eux. Serigne Mboup et Anta Babacar Ngom sont en appel de Une du quotidien Yoor-Yoor Bi. Le premier veut « mettre sur pied une Académie des daaras », la deuxième a pour ambition de « Mettre le Sénégal sur la voie de l’émergence ». [IMPACT.SN]

 
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