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IMPACT - La revue de presse du 15 février

Jeudi 15 Février 2024

Une presse aux sujets divers est dans les kiosques de ce 15 février 2024 mais les suites du putsch de Macky Sall prédominent encore et toujours.

 

« L’Economie au ralenti », affiche Sud Quotidien en Une. Un gros impair qui est la conséquence directe de la crise politique ouverte le 3 février par le président de la République et aggravée le 5 par l’assemblée nationale. 

 

Dans L’Observateur, il est ainsi question des « milliards de francs CFA partis en fumée » avec la persistance des manifestations politiques. Selon le journal, les pétroliers ont perdu « plus de 6 milliards de francs CFA entre 2021 et 2023 », en attendant la note pour 2024. Et pour corser la facture, L’Obs informe que les 13 jours de suspension/coupure de l’internet mobile entre juin 2023 et février 2024 ont couté la bagatelle de 3 milliards de francs CFA.

 

En attendant les décisions du Conseil constitutionnel relatives aux requêtes de plusieurs groupes d’opposition et demandant l’annulation des actes pris par le chef de l’Etat et le parlement pour supprimer l’élection présidentielle du 25 février 2024, Le Témoin Quotidien revient sur les acteurs pour ou contre le report du scrutin.

« La guérilla constitutionnelle fait rage ! », titre le journal. Une bataille sans concessions entre « Professeurs de droit, juges, juristes et imposteurs (qui) se mitraillent sur le kleptomanies front du droit… »

 

Dans ce sillage, Vox Populi tente de scruter les « Scenarii possibles en cas de déclaration de compétence ou d’incompétence du Conseil constitutionnel » sur les requêtes qui lui ont été soumises. Interrogé par nos confrères, le juriste constitutionnaliste Abdou Aziz Mbodj cerne les deux possibilités : « Si le Conseil censure la loi portant report de l’élection, (le scrutin) peut se tenir avant le 15 décembre 2024. » 

 

Mais si les 7 Sages se déclarent incompétents en la matière soumise à eux, alors « le Sénégal serait dans une impasse et pourrait subir des sanctions internationales », explique Mbodj.

 

Pendant ce temps, les opposants politiques et de la société civile maintiennent la mobilisation contre l’annulation de la présidentielle du 25 février 2024. Selon Les Échos, « Le front ‘’anti-report’’ se blinde et se massifie » avec la mise en place d’un Front pour la défense de la démocratie composé en partie de journalistes chroniqueurs. 

 

Concernant les manifestations contre le report de la présidentielle en décembre prochain, Libération informe que le jeune Landing Camara tombé à Ziguinchor a bel et bien été tué par balle, selon le certificat de décès. [IMPACT.SN]

 
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