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IMPACT - La revue de presse du 14 février

Mercredi 14 Février 2024

IMPACT - La revue de presse du 14 février

La presse sénégalaise reste largement préoccupée par la situation politique née de l’interruption du processus électoral par le président de la République et l’assemblée nationale. Les manifestations se poursuivent pour exiger la tenue du scrutin le 25 février 2024, « conformément á la Constitution. » Mais la répression exercee par les forces de sécurité ne faiblit pas. Depuis vendredi, 3 personnes ont été tuées et plusieurs centaines d’autres ont été blessées ou arrêtées. 

 

« L’alerte des Nations unies », met en Une Sud Quotidien. Le journal se fait l’écho du Haut commissaire de l’ONU aux Droits de l’homme, Volker Turk, qui exige des autorités sénégalaises « des enquêtes indépendantes et approfondies » sur la répression violente des manifestations pacifiques et leur lot de victimes. Dans L’AS, « L’ONU exige l’ouverture d’une enquête ». 

 

Alors que le landernau bruit de rumeurs de dialogue en tous genres, WalfQuotidien est d’avis que Macky Sall est « á la recherche d’une bouée de sauvetage » pour l’extirper du pétrin dans lequel il s’est fourré tout seul. Pour L’Observateur, le chef de l’Etat est également « dans le tourbillon des ‘’détenus politiques’’. Et selon Source A, « Macky (est) en état de siège ».

 

Dans cette ambiance, Yoor-Yoor Bi rapporte des propos qu’il attribue à l’opposant emprisonné Ousmane Sonko autour de qui semblent tourner tous les regards pour une sortie de crise : « Mon devoir est d’être aux cotés du peuple. » Une sorte de profession de foi qui pourrait avoir l’heur de calmer les agitations. « Sonko continue de dire non á tout ce que Macky (Sall) trame et qui n’est pas conforme á l’intérêt du peuple », lit-on dans Vox Populi

 

Dans le même journal, la plateforme citoyenne AAR SUNU ELECTION « interpelle les juges de la Cour suprême et du Conseil constitutionnel » pour leur rappeler que « la réhabilitation de l’ordre légal et constitutionnel dépend de la suite que ces juridictions donneront aux différents recours » qui leur ont été soumis par divers groupes de l’opposition.  

Après l’interdiction de sa « marche silencieuse » de mardi, AAR SUNU ELECTION a introduit une nouvelle demande pour le samedi 17 février 2024. 

 

L’ancien président de la République Abdou Diouf ne quitte pas encore la presse, lui qui était en total retrait des affaires politiques sénégalaises depuis son départ du pouvoir en 2000. Co-auteur d’une « déclaration conjointe du 11 février 2024 » avec son alter ego Abdoulaye Wade appelant à la paix et pour une élection présidentielle le 15 décembre 2024, il a brutalement fait machine arrière ce mardi. Dans un communiqué signé par lui-même le 13 février, il a rectifié le tir en soutenant le Conseil constitutionnel comme seul organe garant de l’élection présidentielle. 

 

« Abdou Diouf réajuste sa position », note Vox Populi qui le cite : « Le Conseil constitutionnel reste garant ultime de nos institutions et de notre démocratie. » Selon Les Échos, « Abdou Diouf clarifie sa position et montre la voie à suivre. » 

 

Aux yeux de WalfQuotidien, après son soutien au pouvoir, Abdou Diouf fait « un revirement spectaculaire » á travers un autre communiqué. Dans la foulée, Le Quotidien relève « le rétropédalage d’Abdou Diouf ». [IMPACT.SN]

 
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