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«En quinze ans, Djibouti a développé une marque pour satisfaire ses ambitions internationales»

Vendredi 14 Février 2020

Depuis plusieurs mois, Djibouti ne cachait pas son ambition de briguer un siège de membre non permanent au Conseil de sécurité des Nations unies. Mais, fin août 2019, à 37 voix contre 13, c'est le Kenya qui a été choisi par l'Union africaine (UA) alors même que, le 14 novembre 2017, une réunion des pays de l'Afrique de l'Est avait officiellement lancé la candidature de Djibouti.
 
Plaidant « le principe de rotation », les autorités djiboutiennes rappellent que le Kenya a déjà été deux fois membre du Conseil de sécurité (1973-1974, 1997-1998), contre une fois seulement pour Djibouti (1993-1994) en pleine guerre civile contre le Front pour la restauration de l'unité à Djibouti (FRUD). Ces six derniers mois, les deux rivaux se sont affrontés sur les champs diplomatiques et médiatiques, mais cette rivalité n'est pas nouvelle.
 
La lutte contre la piraterie ou la gestion de la crise somalienne avaient déjà cristallisé les tensions entre les deux pays de la Corne de l'Afrique. Ce qui est nouveau, c'est la stratégie de Djibouti, qui cherche à faire valoir sa situation de « petit Etat » et les avantages qui en découlent en matière diplomatique. Le pays parvient d'ailleurs à rallier à sa cause nombre d'autres petits Etats à travers le soutien de fédérations comme l'Organisation internationale de la francophonie (OIF) ou l'Organisation de la coopération islamique. (Le Monde)
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