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De la prison avec sursis requise contre Mélenchon

Vendredi 20 Septembre 2019

 
PARIS (Reuters) - Le ministère public a requis vendredi trois mois de prison avec sursis contre Jean-Luc Mélenchon, jugé ces deux derniers jours à Bobigny (Seine-Saint-Denis) pour les incidents qui ont émaillé des perquisitions notamment au siège de La France insoumise.
 
Les procureurs ont également réclamé une amende de 8.000 euros à l'encontre du député de Marseille, poursuivi pour rébellion, rébellion en réunion, provocation à la rébellion et actes d'intimidation envers un magistrat et des policiers.
 
Le parquet s'est montré plus indulgent avec les cinq autres prévenus, dont le député Alexis Corbière et l'eurodéputé Manuel Bompard, contre qui sont requises des amendes de 2.000 à 10.000 euros, sans emprisonnement.
 
Ces réquisitions sont très inférieures aux peines encourues, notamment dans le cas de Jean-Luc Mélenchon, qui risque théoriquement dix ans de prison ferme et 150.000 euros d'amende.
 
A l'audience, le candidat aux présidentielles de 2012 et 2017 a soutenu jeudi la thèse du "procès politique" visant, selon lui, à "flétrir" l'opposant qu'il est.
 
Devant le tribunal, magistrats et avocats ont rejoué, vidéos à l'appui, les perquisitions du 16 octobre 2018, en particulier celle au siège de LFI qui a viré à la cohue, contraignant le parquet à écourter les opérations.
 
Ces perquisitions avaient lieu dans le cadre de deux enquêtes préliminaires ouvertes par le parquet de Paris, liées à des soupçons d'emplois fictifs au Parlement européen et aux comptes de la campagne présidentielle du candidat, en 2017.
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