Les quelque deux cents pays de la COP26 ont adopté un accord pour accélérer la lutte contre le réchauffement de la planète, mais sans garantir de tenir l'objectif de le contenir à 1,5°C ni répondre aux demandes d'aide des pays pauvres. Le patron de l'ONU, Antonio Guterres, lui-même, a relevé les faiblesses de ce « Pacte de Glasgow », avertissant que « la catastrophe climatique frappe toujours à la porte, la volonté politique » ayant manqué pour surmonter les « contradictions » entre pays.
Le texte a été adopté à l'issue de deux semaines de négociations éprouvantes, à l'image des changements de dernière minute, moins contraignants, introduits sur la question des énergies fossiles à la demande de la Chine et de l'Inde. Avant d'entériner l'adoption, le président britannique de la COP26, Alok Sharma, s'est dit « profondément désolé » pour ce dénouement. Ayant estimé que l'accord inaugure une décennie d'ambition croissante en matière de climat.
Le premier ministre du pays hôte, Boris Johnson, a de son côté jugé que ce résultat constituait « un grand pas en avant » mais qu'il y avait « encore énormément à faire ». « Nous avons toujours su que Glasgow n'était pas la ligne d'arrivée », a déclaré l'émissaire américain, John Kerry.
Sur le point critique de la limitation des températures, alors que la planète se trouve selon l'ONU sur une trajectoire « catastrophique » de réchauffement de 2,7°C par rapport à l'ère pré-industrielle, le texte appelle les Etats membres à relever leurs engagements de réductions plus régulièrement que prévu dans l'accord de Paris, et ce dès 2022. (All Africa)
Le texte a été adopté à l'issue de deux semaines de négociations éprouvantes, à l'image des changements de dernière minute, moins contraignants, introduits sur la question des énergies fossiles à la demande de la Chine et de l'Inde. Avant d'entériner l'adoption, le président britannique de la COP26, Alok Sharma, s'est dit « profondément désolé » pour ce dénouement. Ayant estimé que l'accord inaugure une décennie d'ambition croissante en matière de climat.
Le premier ministre du pays hôte, Boris Johnson, a de son côté jugé que ce résultat constituait « un grand pas en avant » mais qu'il y avait « encore énormément à faire ». « Nous avons toujours su que Glasgow n'était pas la ligne d'arrivée », a déclaré l'émissaire américain, John Kerry.
Sur le point critique de la limitation des températures, alors que la planète se trouve selon l'ONU sur une trajectoire « catastrophique » de réchauffement de 2,7°C par rapport à l'ère pré-industrielle, le texte appelle les Etats membres à relever leurs engagements de réductions plus régulièrement que prévu dans l'accord de Paris, et ce dès 2022. (All Africa)







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