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Bougazelli, la fuite (Revue de presse)

Samedi 16 Novembre 2019

Les quotidiens reçus samedi à l’APS s’intéressent toujours à l’affaire de fausses devises dans laquelle est cité le député de la majorité, Seydina Fall Bougazelli.
 
Enquête souligne que Bougazelli a ‘’fait faux bond’’ aux enquêteurs de la Section de recherche. ‘’Attendu, vendredi, devant les enquêteurs de la Section de recherche de la gendarmerie, le député Seydina Fall Bougazelli n’a pas daigné se montrer. Ses co-prévenus le désignent comme le cerveau de cette affaire’’, écrit le journal.
 
Le député de la mouvance présidentielle a notamment été auditionné, jeudi, pendant plusieurs heures par les enquêteurs de la section de recherches de la gendarmerie au sujet d’une affaire portant sur des fausses devises d’un montant non encore déterminé. Il devait repasser devant les enquêteurs ce vendredi après être rentré chez lui la veille.
 
Selon Walfadjri, ‘’ Bougazelli refuse de déférer à la convocation’’. ‘’Il a été localisé à Touba où il mène tranquillement sa campagne de victimisation’’, déclarant ‘’partout que les faux billets ont été introduits à son insu dans son véhicule et qu’il est victime d’un complot ourdi par ses adversaires politiques’’, souligne la publication.
 
Le député Seydina Fall Bougazelli ‘’n’a pas déféré à la convocation de la SR’’, selon Le Quotidien qui affiche en Une : ‘’Faux billets, faux bond’’.
 
Dans son billet ‘’Sucré salé’’ intitulé ‘’Les faux biais de la justice’’, le journal écrit : ‘’ C’est la caractéristique du Sénégal à l’image de ce qui se passe dans de nombreuses républiques sœurs. Quand on est proche du pouvoir ou même membre du cénacle, on a tous les droits, même ceux de toiser les forces de l’ordre et la justice. Le député Bougazelli l’a bien démontré hier, lui qui a carrément trouvé le moyen de ne pas déférer à une convocation (….)’’.
 
’’Pour des sommes moindres, un pauvre hère comme l’artiste Ngaka Blindé avait passé près d’un an en détention et sans jugement. Il faut dire que ce chanteur n’avait jamais préconisé un 3e mandat pour le président Macky Sall, et cela fait une grosse différence’’, ironise Le Quotidien.
 
La Tribune parle de ‘’malaise au sommet de l’Etat’’. Selon ce journal, ‘’nul ne peut comprendre’’ que le mis en cause, ‘’représentant du peuple’’ qui vote des Lois à l’Assemblée nationale, ‘’soit cité dans une affaire de faux billets pour un montant de plusieurs centaines de milliards’’.
 
L’Observateur rapporte que le député était ‘’interné dans une clinique pour une hyperglycémie’’ alors qu’il était attendu à la Section de recherche. Le journal dresse le portrait de l’homme sous ce titre : ‘’L’histoire d’un excessif qui s’ignore’’.
 
’’Il n’est pas facile de jouer les farouches entre les mains de la section de recherche de la gendarmerie. Avocat intraitable du président Macky Sall aussi bien à l’Hémicycle que dans les médias, Seydina Fall Bougazelli a perdu, jeudi, de sa fougue’’, écrit L’Obs.
 
’’Il est bien loin le temps où le député, emmailloté dans son manteau de vertueux, plaidait le rétablissement de la peine de mort’’, selon le journal.
 
L’As revient sur les ‘’célébrités éclaboussées’’ par des histoires de faux billets et cite entre autres les artistes Thione Seck, Ngaka Blindé, Mame Gor Djazaka.
 
Le Soleil met en exergue le vote, vendredi, de la seconde Loi de finances rectificative de l’année. ‘’Une loi de régulation et de responsabilité’’, selon le ministre du Budget. 
 
En comparaison avec la première LFR votée en juillet, la LFR 2 connaît une hausse de 104,1 milliards de francs CFA en valeur absolue, et de 2,6% en valeur relative, représentant la subvention additionnelle accordée au secteur de l’énergie et le produit de la redevance provenant de la gestion des autoroutes, précise le ministre des Finances et du Budget, dans des propos rapportés par l’exposé des motifs.
 
Au total, selon Abdoulaye Daouda Diallo, la LFR2 ‘’porte, de manière spécifique, sur une augmentation des dépenses courantes à hauteur de 13,9%, de la masse salariale, qui évoluera très légèrement de 0,1%, et des dépenses en capital sur ressources internes en baisse de 3,4%’’. 
 
Il ajoute qu’il s’agit aussi de ‘’transférer 125 milliards de francs CFA de ressources budgétaires nouvelles à la SENELEC (Société nationale d’électricité) pour faire face aux impayés de 2017 et 2018 résultant de la combinaison du blocage des prix de l’électricité et de l’augmentation des prix mondiaux du pétrole’’. L’un des principaux motifs de ce transfert tient à la volonté du gouvernement de prendre en charge la question cruciale de l’énergie, un ‘’vecteur indéniable de développement’’, a dit M. Diallo. 
 
Selon lui, ces réaménagements budgétaires devront permettre d’injecter 75 milliards de francs CFA dans le BTP (bâtiment et travaux publics) et d’‘’autres opérations diverses’’.
 
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