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Barack Obama tire à boulets rouges sur les réseaux sociaux

Mardi 17 Novembre 2020

Dans une série d’entrevues données au cours des derniers jours à l’occasion du lancement du premier tome de ses mémoires, le politicien est revenu à la charge à plusieurs reprises contre les géants de la Silicon Valley en leur reprochant de renforcer l’idée « que les faits ne comptent pas ».
 
« Il y a des millions de personnes qui croient que Joe Biden est un socialiste, qui croient que Hillary Clinton faisait partie d’une cabale maléfique engagée dans des réseaux de pédophiles », a souligné l’ancien chef d’État à la BBC.
 
Les réseaux sociaux, a-t-il précisé, agissent comme un « turbopropulseur » en matière de désinformation, accélérant notamment la diffusion des faussetés mises de l’avant par des médias hautement partisans.
 
Je pense qu’à un certain moment, il va falloir une combinaison de lois et de normes au sein de ces industries pour nous ramener à un point où l’on reconnaît un ensemble partagé de faits avant de pouvoir commencer à discuter de ce qu’il faut faire à propos de ces faits. (Barack Obama, ex-président des États-Unis)
 
Dans une autre entrevue accordée à la revue The Atlantic, Barack Obama a critiqué les dirigeants des réseaux sociaux en leur reprochant de ne pas reconnaître l’importance de leur rôle dans la crise.
 
« Je connais la plupart de ces gens, je leur ai parlé de la situation. L’entêtement de ces entreprises à prétendre qu’elles ressemblent à des entreprises téléphoniques » relayant sans interférence des informations « n’est pas tenable », a-t-il relevé.
 
« Ils font des choix éditoriaux, qu’ils les aient enterrés dans des algorithmes ou pas. Le premier amendement [protégeant la liberté d’expression] ne requiert pas que les entreprises privées fournissent une plateforme pour véhiculer tous les points de vue que l’on peut trouver », a-t-il noté. (La presse)
 
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1.Posté par Me François JURAIN le 17/11/2020 17:30
Et Monsieur OBAMA a parfaitement raison. Les réseaux sociaux, qui n'ont rien de sociaux, sont une véritable plaie de ce siècle, et il va falloir les combattre avec beaucoup plus de virulence. Mais, déjà, rien ne sert de mettre au point une usine à gaz de lois, il suffit d'appliquer les mêmes lois pour tous: un journal qui publie un article diffamatoire et/ou infamant, voit condamner l'auteur de l'article, et le publicateur. Responsable du support. Pour les réseaux sociaux, type facebook et autres, il n'y a pas de responsable. Demain (voire aujourd'hui) n'importe qui pourra écrire sur moi les pires assanités, qui feront le tour de la planète en quelques minutes, et je ne pourrai rien dire, rien faire, car personne n'est responsable: l'auteur se cache derrière un pseudonyme, et le diffuseur, au nom de la sacro sainte liberté individuelle et d'expression, n'a aucune responsable, car il n'est rien d'autre qu'un câble! de qui se moque t-on? Il suffirait -ce que demande la FRANCE depuis longtemps, et l'Europe, qui semble enfin vouloir se préoccuper du problème- va dans ce sens, - que les plateformes soient responsables des messages qu'elle diffuse et condamnées conjointement avec l'auteur, comme cela se passe pour la presse écrite (ou verbale), et comme les condamnations sont à l'échelle de la diffusion, ici nous parlons d'une diffusion planétaire, donc les amendes se chiffreraient en milliards d'euros, et ce serait une très bonne leçon à donner au Gafa, qui veulent nous imposer un mode de vie et une civilisation dont nous ne voulons pas. Il est plus que grand temps de mettre un coup d'arrêt à ce qui sera le plus grand danger planétaire des années qui viennent, et bien dire en face à Messieurs Zuckerberg et autres, que maintenant, cela suffit, qu'ils ont eu beaucoup de chance de prendre la planète entière pour des cons, mais que la récréation était terminée!
C'est ni plus ni moins ce que vient de faire Monsieur Thierry BRETON, haut commissaire européen du numérique, qui connait très bien la question, et qui vient de renvoyer dans les cordes le PDG de Google, qui s'est confondu en excuses, et qui sait que maintenant, il a en face de lui un homme compétent qui ne s'en laissera pas compter.
C'est une très bonne chose, et puisque l'on ne peut pas interdire cette calamité que sont les réseaux sociaux (ce qui serait mon souhait le plus cher, à titre personnel) et bien, au moins qu'ils soient encadrés avec les mêmes lois que pour les autres diffuseurs! ce qui me parait quand même assez normal, la loi devant être la même pour tous!
Me François JURAIN

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