Dans une série d’entrevues données au cours des derniers jours à l’occasion du lancement du premier tome de ses mémoires, le politicien est revenu à la charge à plusieurs reprises contre les géants de la Silicon Valley en leur reprochant de renforcer l’idée « que les faits ne comptent pas ».
« Il y a des millions de personnes qui croient que Joe Biden est un socialiste, qui croient que Hillary Clinton faisait partie d’une cabale maléfique engagée dans des réseaux de pédophiles », a souligné l’ancien chef d’État à la BBC.
Les réseaux sociaux, a-t-il précisé, agissent comme un « turbopropulseur » en matière de désinformation, accélérant notamment la diffusion des faussetés mises de l’avant par des médias hautement partisans.
Je pense qu’à un certain moment, il va falloir une combinaison de lois et de normes au sein de ces industries pour nous ramener à un point où l’on reconnaît un ensemble partagé de faits avant de pouvoir commencer à discuter de ce qu’il faut faire à propos de ces faits. (Barack Obama, ex-président des États-Unis)
Dans une autre entrevue accordée à la revue The Atlantic, Barack Obama a critiqué les dirigeants des réseaux sociaux en leur reprochant de ne pas reconnaître l’importance de leur rôle dans la crise.
« Je connais la plupart de ces gens, je leur ai parlé de la situation. L’entêtement de ces entreprises à prétendre qu’elles ressemblent à des entreprises téléphoniques » relayant sans interférence des informations « n’est pas tenable », a-t-il relevé.
« Ils font des choix éditoriaux, qu’ils les aient enterrés dans des algorithmes ou pas. Le premier amendement [protégeant la liberté d’expression] ne requiert pas que les entreprises privées fournissent une plateforme pour véhiculer tous les points de vue que l’on peut trouver », a-t-il noté. (La presse)
« Il y a des millions de personnes qui croient que Joe Biden est un socialiste, qui croient que Hillary Clinton faisait partie d’une cabale maléfique engagée dans des réseaux de pédophiles », a souligné l’ancien chef d’État à la BBC.
Les réseaux sociaux, a-t-il précisé, agissent comme un « turbopropulseur » en matière de désinformation, accélérant notamment la diffusion des faussetés mises de l’avant par des médias hautement partisans.
Je pense qu’à un certain moment, il va falloir une combinaison de lois et de normes au sein de ces industries pour nous ramener à un point où l’on reconnaît un ensemble partagé de faits avant de pouvoir commencer à discuter de ce qu’il faut faire à propos de ces faits. (Barack Obama, ex-président des États-Unis)
Dans une autre entrevue accordée à la revue The Atlantic, Barack Obama a critiqué les dirigeants des réseaux sociaux en leur reprochant de ne pas reconnaître l’importance de leur rôle dans la crise.
« Je connais la plupart de ces gens, je leur ai parlé de la situation. L’entêtement de ces entreprises à prétendre qu’elles ressemblent à des entreprises téléphoniques » relayant sans interférence des informations « n’est pas tenable », a-t-il relevé.
« Ils font des choix éditoriaux, qu’ils les aient enterrés dans des algorithmes ou pas. Le premier amendement [protégeant la liberté d’expression] ne requiert pas que les entreprises privées fournissent une plateforme pour véhiculer tous les points de vue que l’on peut trouver », a-t-il noté. (La presse)