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AFRIQUE DU SUD: Jacob Zuma demande l’annulation de sa condamnation à la prison pour outrage

Vendredi 2 Juillet 2021

L’ex-président sud-africain Jacob Zuma, qui doit se constituer prisonnier d’ici dimanche, a demandé l’annulation de sa condamnation à une peine de prison ferme pour outrage, dans un recours dont l’AFP a eu copie.
 
L’ex-président sud-africain Jacob Zuma, qui doit se constituer prisonnier d’ici dimanche, a demandé l’annulation de sa condamnation à une peine de prison ferme pour outrage, dans un recours dont l’AFP a eu copie.
 
L’ancien chef d’Etat a été condamné mardi à 15 mois de prison ferme par la Cour constitutionnelle, la plus haute juridiction du pays, pour avoir à plusieurs reprises refusé de témoigner dans le cadre d’enquêtes pour corruption d’Etat. Cette décision, qualifiée d’« historique », ne peut pas faire l’objet d’un appel.
 
Dans un recours adressé à la Cour, Jacob Zuma demande que la décision soit « reconsidérée et annulée ». L’ancien président a également déposé un recours auprès du tribunal de Pietermaritzburg, dans la province du KwaZulu-Natal (Est) où il réside, demandant la suspension du délai pour qu’il se constitue prisonnier.
 
Le jugement prévoit que si M. Zuma ne se rend pas de lui-même dans un commissariat dans les prochains jours, la police viendra l’arrêter pour le conduire en prison où il purgera sa peine.
 
Le camp Zuma avait annoncé mercredi rejeter la condamnation, estimant le jugement « inconstitutionnel ». Dans son recours, l’ancien chef d’Etat veut « inviter la Cour à revoir sa décision et à simplement réévaluer si elle a agi dans le cadre de la Constitution ou si elle a outrepassé les pouvoirs qui lui sont conférés ».
 
Invoquant aussi un « état de santé instable » et « une décision de l’incarcérer qui menace sa vie physique », il remet en question le jugement comme étant inapproprié pour des faits d’outrage à la justice.
 
Jacob Zuma est accusé d’avoir pillé l’argent public pendant ses neuf années au pouvoir. Englué dans les scandales, il avait été poussé à la démission.
 
Depuis la création en 2018 d’une commission d’enquête sur la corruption d’Etat, l’ex-président, déjà mis en cause par une quarantaine de témoignages, multiplie les manoeuvres pour éviter d’avoir à s’expliquer.
 
Sa condamnation a rapidement suscité des appels sur les réseaux sociaux, les plus fervents partisans de l’ancien leader charismatique de l’ANC se mettant en route vers sa résidence à Nkandla, dans la campagne zouloue. (AFP)
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