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“Vous n’êtes pas dieu” : les premiers échanges glacials entre Didier Lallement et Hervé Berville

Dimanche 23 Octobre 2022

Quelques mois après les élections législatives, Emmanuel Macron met un point d’honneur à trouver un poste à chacun de ses anciens ministres, députés ou proches défaits l’ayant soutenu, relate Le Monde. Mais ce “recasage” ne fait pas que des heureux.


“Je serai toujours là pour vous, parce que vous avez toujours été là pour moi.” C’est en ces termes qu’Emmanuel Macron a tenu à rassurer ses fidèles, qu’ils soient anciens ministres ou anciens députés, peut-on lire dans les colonnes du Monde.
 
Toutefois, ce geste ne réjouit pas l’intégralité de ses soutiens. En témoigne un échange particulièrement glacial entre l'ancien préfet de police de Paris, Didier Lallement, et le secrétaire d’État à la Mer, Hervé Berville.
 
Parachuté en tant que secrétaire général de la Mer par Emmanuel Macron, sans l’approbation d’Hervé Berville, secrétaire d’État à la Mer, Didier Lallement n’a pas arrangé son cas auprès de son nouveau collaborateur de 32 ans.
 
Après avoir passé une semaine à se présenter auprès des différents chefs de marine, l’ancien préfet de police de Paris s’est entretenu tardivement avec son nouveau voisin de bureau, chose que ce dernier n’a pas manqué de souligner.

Essayant de se justifier auprès de son nouveau collaborateur, Didier Lallement a expliqué que “sept jours, ça passe vite”"Sept jours, c’est le temps qu’il a fallu à Dieu pour créer le monde”, a asséné en retour son interlocuteur. Didier Lallement a concédé, par la suite, qu’il “n’[était] pas Dieu” avant qu'Hervé Berville ne clôt l’échange par un glacial : “Ah non, je vous le confirme, vous n’êtes pas Dieu.”

Une entrée en matière délicate pour le natif de Lyon qui a depuis eu le temps de prendre ses marques, jonglant entre sauvetage de migrants, défense des câbles sous-marins, mais aussi la promotion de son livre L’Ordre nécessaire, relatant son expérience en tant que préfet de police de Paris.
 
 
 
 
 
 
 
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