Une éventuelle récession n'aurait toutefois "rien à voir" avec le recul historique du PIB français en 2020 à cause de la pandémie de Covid-19, a nuancé la Banque de France.
La France et l'Europe pourraient connaître une "récession limitée" en 2023, a déclaré vendredi 9 septembre le gouverneur de la Banque de France. La plupart des prévisionnistes prévoient toutefois plutôt un simple ralentissement de l'activité.
"Les économies européenne et française seront confrontées l'an prochain à un ralentissement significatif, et nous ne pouvons exclure une récession limitée", a affirmé François Villeroy de Galhau dans un discours prononcé lors d'un événement organisé à Prague par le think tank européen Eurofi.
Si l'économie française devait se contracter en 2023, une éventuelle récession n'aurait toutefois "rien à voir" avec le recul historique du PIB français en 2020 à cause de la pandémie de Covid-19, a précisé la Banque de France. La récession serait également "limitée dans le temps", a indiqué la même source à l'AFP.
Les propos du gouverneur n'en sont pas moins un avertissement, deux jours après que l'Insee a publié sa dernière note de conjoncture dans laquelle l'institut prévoit un ralentissement de la croissance au 3e trimestre (0,2%) avant une stagnation du PIB lors des trois derniers mois de l'année. Quelques minutes plus tôt, François Villeroy de Galhau avait préféré lui-même parler de "fort ralentissement" de la croissance en 2023 sur BFM Business.
La dernière prévision de croissance du gouvernement est de 1,4% pour 2023, mais elle pourrait être révisée à la baisse dans les prochains jours, à l'occasion de la présentation du projet de loi de finances pour 2023 et de la trajectoire budgétaire du gouvernement jusqu'à la fin du quinquennat d'Emmanuel Macron.
La France et l'Europe pourraient connaître une "récession limitée" en 2023, a déclaré vendredi 9 septembre le gouverneur de la Banque de France. La plupart des prévisionnistes prévoient toutefois plutôt un simple ralentissement de l'activité.
"Les économies européenne et française seront confrontées l'an prochain à un ralentissement significatif, et nous ne pouvons exclure une récession limitée", a affirmé François Villeroy de Galhau dans un discours prononcé lors d'un événement organisé à Prague par le think tank européen Eurofi.
Si l'économie française devait se contracter en 2023, une éventuelle récession n'aurait toutefois "rien à voir" avec le recul historique du PIB français en 2020 à cause de la pandémie de Covid-19, a précisé la Banque de France. La récession serait également "limitée dans le temps", a indiqué la même source à l'AFP.
Les propos du gouverneur n'en sont pas moins un avertissement, deux jours après que l'Insee a publié sa dernière note de conjoncture dans laquelle l'institut prévoit un ralentissement de la croissance au 3e trimestre (0,2%) avant une stagnation du PIB lors des trois derniers mois de l'année. Quelques minutes plus tôt, François Villeroy de Galhau avait préféré lui-même parler de "fort ralentissement" de la croissance en 2023 sur BFM Business.
La dernière prévision de croissance du gouvernement est de 1,4% pour 2023, mais elle pourrait être révisée à la baisse dans les prochains jours, à l'occasion de la présentation du projet de loi de finances pour 2023 et de la trajectoire budgétaire du gouvernement jusqu'à la fin du quinquennat d'Emmanuel Macron.